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[url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] Le président américain annonce qu'il veut prendre le contr?le de l'Irak et de la région.

Confrontée à de grandes difficultés pour faire accepter la guerre à l'ONU, la Maison-Blanche s'investit d'une mission de " démocratisation " de la région afin de justifier que l'Irak [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] et ses immenses réserves pétrolières soient placés sous une véritable tutelle coloniale américaine.

Le discours de George W. Bush à l'Institut de l'entreprise américaine, dans la soirée de mercredi, devant un panel d'intellectuels et de patrons triés sur le volet, marque un tournant dans la stratégie américaine pour justifier la guerre. Il n'est plus question cette fois de s'abriter derrière les efforts légitimes de la communauté internationale pour combattre la prolifération [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] des armes de destruction massive. Le président américain a abattu son jeu en avan?ant pour la première fois que la guerre visait d'abord une véritable réorganisation de la région sous la houlette de Washington. Sous couvert de " démocratisation " de l'Irak, l'équipe Bush [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] ambitionne ainsi de prendre le contr?le d'un pays stratégique, d'un double point de vue politique et économique, parce que situé au cour du Moyen-Orient et détenteur d'immenses réserves [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] pétrolières. " Un nouveau régime en Irak servirait d'exemple exceptionnel et d'inspiration pour les autres pays de la région ", a lancé George W. Bush.
Jamais jusqu'ici il n'avait été aussi explicite, et les quelque 200 000 hommes déployés sur le terrain doivent servir de toute évidence autant à livrer bataille pour conquérir l'Irak qu'à assurer après les combats la stabilisation du pays. Réaliser cela et " assurer l'unité de l'Irak ", ne sera pas [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] chose facile, reconna?t le locataire de la Maison-Blanche qui jure dans la foulée qu'il ne sera " pas question de remplacer un dictateur par un autre ". En fait, selon tous les schémas élaborés jusqu'ici, l'affaire prendrait tous les aspects d'une véritable mise sous tutelle coloniale, un [url=http://www.jordanpascherofficiel.com]air jordan[/url] gouverneur américain étant chargé de gérer de fa?on " transitoire " les affaires du pays. " Nous resterons le temps qu'il faudra, pas un jour de moins mais aussi pas un jour de plus ", a justifié George W. Bush.
En fait, ces objectifs qui consistent à redistribuer les cartes de la région transper?aient déjà de longue date derrière le langage " diplomatique " de l'équipe Bush. Mais jamais ils n'avaient été abordés avec autant de franchise. Du coup, les véritables raisons de l'entêtement de l'administration américaine à vouloir en découdre apparaissent plus nettes que jamais. Il s'agit à la fois de démontrer au monde les capacités de l'hyper-puissance et de lui permettre de peser à terme sur les cours de l'or noir afin de dégager de nouvelles marges pour des marchés financiers très dépressifs.
La destruction ou non des fameux missiles Al-Samoud 2, pour lesquels l'Irak n'avait toujours pas donné de réponse hier à l'heure où ces lignes étaient écrites, aurait pu fournir à Washington un argument pour rallier in extremis une majorité du Conseil de sécurité derrière lui. Mais déterminée manifestement à la fuite en avant, la Maison-Blanche ne veut visiblement pas courir le risque que Bagdad lui coupe l'herbe sous le pied en [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] accédant finalement à la volonté des inspecteurs. " Vu leur manière de faire des concessions, ou de pseudo-concessions, au compte-gouttes (...) on ne serait pas surpris si les Irakiens cédaient finalement sur les missiles ", a déclaré le porte-parole du département d'?tat, Richard Boucher. Il ajoutait que " de toute manière ces missiles ne constituaient qu'une fraction de ce que l'Irak devait faire ". Autrement dit, la diplomatie américaine ne jouera le jeu qu'à condition de gagner : si les missiles ne sont pas détruits, elle fait la guerre ; s'ils ne le sont pas, elle l'a fait aussi...
La clarification de la position américaine illustre sans doute a contrario les difficultés croissantes que rencontre Washington pour convaincre à l'ONU du bien-fondé de sa position va-t-en-guerre. Car de fait le désarmement de l'Irak progresse, bon gré mal gré, sous l'égide de l'ONU, aux yeux de la majorité des ?tats. Et les proches alliés de la Maison-Blanche, comme Tony Blair, sont, eux-mêmes, en grandes difficultés (voir ci-contre). Le Canada, pourtant réputé " très fiable ", demande désormais explicitement " un délai supplémentaire d'un mois pour les inspections ". Tout se passe comme si, pour convaincre, l'administration américaine se devait de fourbir des arguments d'une autre qualité, au risque de se dévoiler. D'où l'utilisation d'une référence appuyée, telle les puissances coloniales d'autrefois, à la mission civilisatrice des ?tats-Unis dont la responsabilité serait " d'apporter démocratie et liberté " dans cette région du monde menacée, dixit George W. Bush, par des régimes autoritaires " qui alimentent le terrorisme ".
Préoccupé sans doute de donner des gages à des opinions arabes de plus en plus dangereusement rongées par l'antiaméricanisme, le président américain a [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] assuré que " l'établissement de la démocratie en Irak et dans la région " pourrait ouvrir la porte à la création d'un ?tat palestinien. " Un succès, a-t-il déclaré, pourra créer un nouvel environnement (...) et faire progresser dans la voie de la création d'un ?tat palestinien véritablement démocratique. " Et d'ajouter que le nouveau gouvernement israélien, " une fois la menace terroriste éliminée et sa sécurité améliorée ", devra " soutenir la création de cet ?tat ".
On pourrait naturellement épiloguer sur la nature de [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] cet ?tat, surtout si ses dirigeants sont triés sur le volet - à l'instar de ce qui se prépare en Irak. Mais surtout l'expérience de la guerre en Afghanistan à l'automne 2001 atténue pour le moins la crédibilité des propos du chef de la Maison-Blanche. À cette époque en effet, soucieux de la même fa?on de ménager le monde arabo-musulman pour justifier du déclenchement de la guerre, George W. Bush avait subitement adopté une démarche différente à l'égard du Proche-Orient, évoquant pour la première fois la [url=http://www.jordanpascherofficiel.com]air jordan pas cher[/url] nécessité de la création d'un ?tat palestinien. On sait ce que sont devenues les promesses américaines : l'allié israélien, Ariel Sharon, ayant depuis lors, comme jamais, déclenché les feux de la répression contre la population palestinienne.
Quant à l'avènement de la démocratie dans les fourgons de l'armée américaine, l'exemple afghan constitue là aussi un précédent accablant. Un an et demi plus tard, l'ordre islamiste des différents seigneurs de la guerre, qui se sont partagé le territoire, règne sur ce pays qu'étaient censés avoir libéré les boys.
Bruno [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] Odent
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