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De mon point de vue, les politiques n'ont pas à d'excuses dans les institutions pour leurs erreurs. Mais il est vrai que nos institutions ont des effets pervers. L'un me para?t essentiel : quand vous avez un président qui n'est responsable devant personne, cela favorise une forme d'enfermement ou d'inertie. Si M. Hollande était responsable devant sa majorité, comme le sont M. Cameron ou Mme Merkel, il serait obligé de réagir beaucoup plus vite, de son cap, de s' davantage, car sa survie dépendrait du soutien de sa majorité parlementaire. Le fait qu'il soit de facto protégé [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] le met dans la situation qui a frappé tous ses prédécesseurs, et que Valéry Giscard d'Estaing a résumée d'une expression : "L'exercice solitaire du ."
C'est le quinquennat qui veut cela. Pas [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister[/url] tant à cause du passage de sept à cinq ans de la durée du mandat présidentiel qu'en raison du calendrier électoral. Pour comme pour Fran?ois Hollande, non seulement les élections législatives sont venues l'élection présidentielle, mais la réélection des parlementaires se trouve indexée sur la réussite politique du président. S'il perd, leurs chances d'être réélus sont plus faibles. Mécaniquement, cela oblige le président à , encore davantage qu'avant, une position de leadership.
Je ne pense pas que ce soit un problème de personnalité. Si, dès le [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler outlet[/url] départ, il y avait eu un programme de gouvernement clair, aurait eu un véritable espace, consistant précisément à ce programme.
Comment expliquez-vous l'impression ressentie au cours de ces onze premiers mois, d'un effacement sans précédent du premier ministre ?
Aujourd'hui, les rapports se tendent entre l'exécutif et le Parlement. [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister pas cher[/url] On le voit notamment à travers les réserves suscitées par le projet de loi sur la "transparence". Cela ne vous étonne-t-il pas de la part de M. Hollande, qui a toujours tenu à ménager les parlementaires ?
Dès lors que la ligne politique est fluctuante, ou que l'autorité du premier ministre est [url=http://www.hszyxy.cn/E_GuestBook.asp]hollister[/url] remise en cause par des ministres sans réaction de l'Elysée, cela crée un brouillage. La différence entre Nicolas Sarkozy et Fran?ois Hollande est que le premier a d'emblée assumé de le premier r?le, alors que le second a cru autrement, s'est aper?u que ce n'était pas tenable, mais n'en [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour france paris[/url] a pas non plus clairement pris acte. D'où une sorte de flou qui perdure.
Si, et l'on touche ici à ce que j'appelle l'incohérence systémique de la Ve République, qui fait deux hommes qui gouvernent en même [url=http://www.zbzxedu.com/E_GuestBook.asp]abercrombi[/url] temps sans que les r?les de l'un et de l'autre en termes d'impulsion politique ou d'arbitrages soient clairement prédéfinis. Cette incohérence permet des coups de barre, tant?t dans un sens plus parlementaire, tant?t dans un sens plus présidentiel.
Le Monde.fr a le plaisir de vous la lecture de [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] cet article [url=http://www.fayatindia.com/giuseppe-zanotti.html]giuseppe zanotti[/url] habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr.Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en
Un an après son élection, semble être revenu à une pratique du qu'il condamnait à son entrée à l'Elysée : celle d'un président [url=http://www.shewyne.com/moncleroutlet.html]moncler outlet[/url] sur tous les fronts, à la manière de . Comment l'expliquez-vous ?
Cette histoire de gouvernement resserré est un serpent de mer, mais on se trompe d'enjeu si l'on se focalise sur le nombre de ministres. Le problème, aujourd'hui, n'est pas qu'il y a trop de ministres, mais qu'il y a trop de lignes politiques qui coexistent. Ce qu'il faut préciser, c'est la ligne.
Les institutions ne favorisent-elles pas cette ambigu?té ?
Pensez-vous, comme certains, qu'un gouvernement resserré redonnerait au président un nouveau souffle ?
D'où la tentation pour les présidents de leur premier ministre en avant dans les périodes difficiles, pour se protéger...

Dans ce contexte, mon hypothèse est que M. Hollande va peu à peu s' [url=http://www.fayatindia.com/giuseppe-zanotti.html]giuseppe zanotti pas cher[/url] sur M. Sarkozy, en utilisant toutes les armes qui sont en son pour le Parlement : vote bloqué, temps programmé, procédure accélérée.
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Oui, par le [url=http://www.jeremyparendt.com/jimmy-choo.php]jimmy choo chaussures[/url] passé, c'est [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister[/url] arrivé souvent. Mais la logique du quinquennat rend cela beaucoup plus difficile. Désormais, il est illusoire de que le premier ministre peut de fusible.
En quoi peut-on aux institutions les difficultés du gouvernement et de sa majorité ?
C'est le système qui veut cela. Souvenez-vous de 1981 : à l'époque, les rapports ont parfois été extrêmement tendus entre Fran?ois Mitterrand et le groupe socialiste à l'Assemblée, présidé par . [url=http://cgi.www5d.biglobe.ne.jp/~riding/aska/aska.cgi/]arizona]woolrich sito ufficiale Plann[/url] Aujourd'hui, [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich outlet[/url] deux facteurs contribuent à ce que les rapports soient encore plus compliqués : le fait que le Sénat soit à gauche, ce qui encourage les députés à une surenchère qu'ils ne se permettraient pas si le Sénat était dans l'opposition ; et d'autre part, une certaine évolution sociologique, qui fait que les jeunes parlementaires sont beaucoup moins prêts à les godillots que leurs a?nés.
Directeur du département de science à l'université Paris-I, régional ( Ecologie-Les Verts) d', Bastien Fran?ois a notamment publié Le Régime politique de la Ve République (La Découverte, 2011).