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- C'est lui.
- Je vous remercie."
- Oui.
- Je n'ai pas tenu ces propos. Je me rendais à un conseil européen. Il y avait une urgence à sur les attentats de Madrid. Nous avons parlé de cela. Le général Rondot [url=http://www.corsodiesperanto.it/moncleroutlet/]moncler outlet[/url] m'a dit ensuite qu'il avait un problème avec sa "source". Je regrette [url=http://www.marrakech-hotel.fr]hollister france[/url] l'incompréhension. J'appelais depuis un téléphone de voiture, il y a pu [url=http://www.anepf.fr]doudoune moncler pas cher[/url] y une mauvaise interprétation... Le général Rondot a résumé mes propos d'une formule lapidaire dans une note rédigée quatre jours plus tard.
Puis sa voix enfle et tonne : "On ne complote pas quand on est un homme politique ! Je veux bien que l'on puisse m' de beaucoup de choses. De rivalités politiques, oui ! De combats politiques, oui. Mais de dénonciation calomnieuse, non ! Car cela signe la mort d'un homme politique ! Ce serait ne pas le sens de sa propre survie et de son honneur !"
Le procureur de la République, Jean-Claude Marin, se lève. "Je vais de réduire les oppositions", dit-il en se saisissant d'une copie de l'agenda du général Rondot.
- M. de Villepin ?"
L'ancien premier ministre s'échauffe et se fait soudain accusateur : "Il fait état de réseaux tangentiels que je lui aurais demandé d'. Mais si j'avais parlé de réseaux tangentiels, j'aurais parlé de Claude Guéant et de ses voyages dans les pays arabes, de Brice Hortefeux et des suspicions sur les grands contrats internationaux..."
Deuxième [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] confrontation, sur le rendez-vous du 9 janvier 2004, où l'affaire Clearstream est évoquée pour la première fois entre Dominique de Villepin, Jean-Louis Gergorin et Philippe Rondot. Selon le compte rendu du général, le ministre fait alors état "d'instructions" du président de la République pour l' et le nom de est évoqué à plusieurs reprises, notamment à propos d'un compte couplé Nagy-Bocsa. Le président se tourne vers le général.
"- Maintenez-vous le verbatim de cette réunion ?
Deux mètres à [url=http://www.diecastlinks.co.uk]hollister outlet[/url] peine les séparent, la même tension les unit. [url=http://www.sidegemeinde.com/peutereyoutlet.php]peuterey sito ufficiale[/url] Comme c'est lourd ! S'il fallait ne qu'un seul moment des trois semaines déjà écoulées du Clearstream, ce serait cette confrontation de deux hommes, mercredi 7 octobre, le premier jouant son honneur, le second son destin, devant la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
- Je le maintiens.
"Etes-vous d'accord ?", lui demande le président. Le général Rondot vacille, comme rattrapé par ses fonctions de chef du renseignement. "Ma mission, je l'ai accomplie sur instruction du président de la République. Mais j'ai toujours voulu protéger le président et ..." Il n'en dit pas plus, l'ancien premier ministre lui en est reconnaissant : "Je vous [url=http://www.diecastlinks.co.uk]hollister uk[/url] remercie, mon général."
- M. Rondot [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich outlet[/url] ?
- Et que faites-vous ?
Réunion de comploteurs
"Ce 25 mars, vous écrivez dans l'ordre chronologique : appel "à" Jean-Louis Gergorin. Vous confirmez ?
Le procureur se rassoit. Dominique de Villepin accuse le coup.
- De quoi vous parle-t-il ?
"Il y a donc un désaccord entre vous", relève le président.
- M. Rondot, quand Dominique de Villepin vous appelle, c'est vous qui parlez de la garde à vue ou c'est lui ?
- Appel "de" Dominique de [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] Villepin. Vous confirmez ?
- Je confirme.
- Je confirme.
Est-il à cet instant dilemme plus cruel que celui du général Rondot ? Par ses fonctions d'ancien chef du renseignement, il lui incombait, mercredi, de protéger Dominique de Villepin et, au-delà de lui, l'ancien président de la République. Par la consignation scrupuleuse de ses faits et gestes, dont [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]www.mxitcms.com/abercrombie/[/url] il revendique la rigueur toute militaire, il est aujourd'hui le principal accusateur de l'ancien premier ministre. Le premier face-à-face porte sur une conversation téléphonique du 25 mars 2004, le jour où Imad Lahoud a été placé en garde à vue. "Je m'en tiens au compte rendu que j'ai fait, dit le général. Le ministre m'a appelé, il a d'abord évoqué les attentats de Madrid, on ne s'y est pas vraiment attardés, j'ai compris que l'objet principal de cette démarche était de libérer la source."
Le président du tribunal, Dominique Pauthe : "M. de Villepin, approchez-.
L'ancien premier ministre se tient désormais tout près de lui. Sa voix se fait presque caressante, enveloppante. "Ce dossier a dérivé à d'interprétations fallacieuses des notes rédigées en toute bonne foi par le général Rondot..."
- J'ai une question pour M. Gergorin : vous avez re?u cet appel du général Rondot ?
- J'appelle Dominique de Villepin et je lui dis que notre source est en danger.
. Le témoin et le prévenu. La rigueur, la sécheresse, la [url=http://www.tthzyzy.com/thread-1010575-1-1.html]nike air jordan pas cher Advantage Of SEO Christchurch[/url] prudente économie de mots de l'un. La passion, l'incandescence, la puissance dialectique de l'autre. Philippe Rondot et font face au tribunal.
- Il me dit que la source est en garde à vue et me passe une avoinée.
- Ma note est un document officiel."
- Chaque fois que Dominique de Villepin fait un discours, comme on sait qu'il sait les , il ne peut d'être écouté avec attention, [url=http://www.corsodiesperanto.it/woolrich.php]woolrich outlet[/url] et je ne le cache pas, émotion..."
D'un [url=http://rover.ebay.com/rover/1/711-53200-19255-0/1?campid=5336182395&customid=pubster&toolid=10013&mpre=http%3A//cgi.ebay.com/ebaymotors/4pcs-LED-Tyre-Tire-Valve-Caps-Neon-Lights-Bike-Car-New-/220639832483]www.par5club.com/louboutin.ph[/url] ton calme, soucieux d'éviter toute provocation dangereuse [url=http://bbs.aihaowan.com/forum.php?mod=viewthread&tid=373254&fromuid=11680]www.mxitcms.com/abercrombie/ Mme Royal juge dangereuse la coalition voulue p[/url] à l'égard du général, l'ancien premier ministre déclare : "Je n'ignorais pas que le général Rondot prenait des notes. Quelques mots sur des fiches Bristol très étroites. Et ces Bristol, on ne les a pas. On a des fiches, réécrites, interprétées. Ce jour-là, j'ai évoqué des instructions générales du président de la République en matière de lutte contre la corruption. C'était une réunion d'information, pas une réunion de comploteurs. Je n'ai pas appelé Rondot avec son carnet et [url=http://www.ttcarpets.co.uk]mulberry outlet[/url] son petit crayon pour être le scribe d'une réunion de comploteurs !"
Me Luc Brossolet, l'un des avocats de M. de Villepin, interpelle le général Rondot : "- Comment réagissez-vous à ces propos ?