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Pendant ce temps, certains habitants exaspérés de la périphérie de la ville expriment avec aigreur leur ressentiment, estimant leurs zones "sacrifiées" pour le centre de Bangkok. Un système d'écluses, de digues et de diverses barrières de fortune permet de les flots, protégeant certains quartiers au détriment d'autres.
La veille, des incidents avaient eu lieu le long du grand khlong ("canal") de [url=http://www.mquin.com/saclancel.php]lancel[/url] Prapa : des résidents en colère ont démoli une barrière de retenue afin de le niveau des eaux autour de chez eux. Le canal en question étant l'un [url=http://cgi.www5b.biglobe.ne.jp/~takatsu/cgi-bin/sunbbs.cgi?mode=form&no=2421&page=]louboutin pas cher Nintendo p[/url] de ceux qui ravitaille la capitale en eau potable, une partie de celle-ci risque d'être contaminée par des eaux stagnantes et usées [url=http://www.mnfruit.com/abercrombie.php]abercrombie[/url] qui se sont déversées dans le khlong.
Il y a quelques jours encore, on pouvait que Bangkok serait dans sa grande majorité sauvée des inondations qui progressent depuis des semaines [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler pas cher[/url] vers la capitale tha?landaise. Tel n'est plus le cas, lundi 7 novembre, et des sentiments d'anxiété et de frustration dominent la .
Le lendemain, dans ce même quartier, la réaction des populations sinistrées allait cependant de la prudence au fatalisme. La condamnation des attaques contre les barrières de protection était unanime : "?a ne sert à rien de les digues, ce n'est pas parce que le centre de Bangkok sera inondé que ?a va notre situation. C'est parce que le centre est encore préservé qu'on peut nous secourir", explique Natapong, 24 ans.
Le bilan humain s'élève désormais à plus de 500 morts dans le reste du pays - personne n'a encore péri dans la capitale - et des millions de personnes vivent dans des zones sous les eaux.
Le jeune homme, qui vit d'expédients en revendant des objets récupérés dans des décharges publiques, aurait toutes les raisons de se à la horde des mécontents. Lui, sa et des proches [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] - en tout une quinzaine de personnes - vivent dans un capharnaüm putride, courbés sous la toiture en zinc de leur maison en planches, le long du canal. Une eau noire et souillée affleure près du . Dans des hamacs attachés aux poutres, la grand-mère [url=http://www.eva.hi-ho.ne.jp/cgi-bin/user/higezaru/rccbbs.cgi]louboutin pas cher Nokia lanc[/url] berce des bébés tout nus. Un ventilateur brasse un air lourd.
"Tous les gouvernements, quels qu'ils soient, se moquent de la condition des pauvres", admet Natapong. Il vient d'une province de l'Isan, la région du nord-est qui est la plus déshéritée du royaume. Mais que ? "Là-bas ou ici, dit-il, de toute fa?on, on aurait été inondés."
Jeudi 3 novembre, alors que [url=http://lzwqxx.com/guestbook.asp]hollister[/url] la chef du gouvernement effectuait une visite dans des quartiers submergés du district de , "Yingluck" s'est fait par ses concitoyens : "Je ne sais pas si vous êtes venus ici pour nous ou pour nos conditions de vie", lui [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] a lancé une femme se plaignant de ne pas re?u des vivres d'urgence. Un peu plus tard, un homme ?gé s'est exclamé devant elle : "Vous êtes là pour vous , pas pour nous , ne revenez plus !"
Si les grandes marées de la fin du mois d'octobre n'ont pas provoqué un débordement catastrophique du fleuve qui enserre la mégapole d'une dizaine de millions d'habitants, la menace vient désormais des colossales masses d'eau accumulées au nord de la ville.
L' touristique va être touchée : les Etats-Unis, , la Grande-, le et les ont mis en garde leurs ressortissants contre "tout non indispensable" dans le royaume. Des annonces de mauvais augure alors que la haute saison vient à peine de .
Y aurait-il une consistant à préserver les riches et à les pauvres dans l'eau ? Natapong ne veut pas polémiquer. Tout juste si la grand-mère opine en maugréant dans un coin de la masure. Leur priorité, à eux tous, quand l'eau se sera retirée, sans doute pas avant des semaines, c'est d' des toilettes qui fonctionnent.
Le lendemain, 300 résidents ont manifesté pour l'ouverture d'une écluse dans la province avoisinante de Pathum Thani, sa fermeture permettant de des zones industrielles tout en prolongeant l'inondation d'autres quartiers.
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Celles-ci se rapprochent avec une exaspérante mais s?re lenteur du des affaires, le coeur stratégique de la ville [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister[/url] protégé par des kilomètres de digues. Plus de 20 % de Bangkok sont inondés. Les autorités ont demandé à 1 million de personnes d'évacuer une dizaine de districts sur les cinquante que compte la capitale.
Le première ministre tha?landaise, Mme , continue de proférer des déclarations contradictoires qui, loin de , [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] désorientent les citoyens vivant [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin[/url] encore au sec : depuis plus de trois semaines, elle aura successivement affirmé que Bangkok risquait d'être inondée, qu'elle ne le serait [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin pas cher[/url] pas, qu'elle avait des chances de l'être à "50-50", qu'elle ne serait pas épargnée, car l'on "ne [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] peut rien contre les forces de la nature", pour par , dimanche, que , [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] "au pire, la capitale serait inondée faiblement et brièvement".
Natapong, cheveux [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] bouclés, torse recouvert de tatouages bouddhiques rituels, reconna?t tout de même que, "de l'autre c?té", autour d'une zone industrielle, "tout est sec" et "qu'ici, c'est inondé". Il ajoute : "Les autorités veulent préserver la zone industrielle et notre quartier dans l'eau. C'est comme ?a."