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Pehr Wargentin avait raison sur un point : au XVIIIe siècle, il naissait beaucoup plus de bébés en janvier-février-mars que pendant les mois suivants. En revanche, son interprétation naturaliste est aujourd'hui passée de : dans une étude publiée mardi 25 janvier, deux chercheurs de l'Institut national d'études démographiques (INED), Arnaud Régnier-Loilier et Jean-Marc Rohrbasser, montrent qu'à cette époque, la saisonnalité des naissances correspondait au respect des interdits religieux.
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Le creux de naissances de [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] décembre était la conséquence du déficit de conceptions de mars : [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] c'était alors le Carême chrétien, pendant lequel les relations sexuelles et [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] les [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] mariages étaient interdits [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] par l'Eglise. Le pic de naissances qui suivait, en début d'année, n'était donc pas lié à l'ivresse du retour du [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] printemps. "Il s'explique en partie par la reprise des rapports sexuels au du Carême mais aussi par une recrudescence des mariages."
, un scientifique suédois du XVIIIe siècle, affirmait [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] ainsi que les nombreuses naissances du début de l'année étaient liées à un pic de conception neuf mois auparavant, lorsque la chaleur commen?ait à se . "Ce sont le printemps et la première partie de l'été qui redonnent vie à toute la nature", résumait-il dans ses Mémoires de l'Académie des de Suède (1767).
Depuis les années 1970, la saisonnalité des naissances s'est encore atténuée, mais le pic s'est déplacé : bien que seules 2 % des Fran?aises déclarent en septembre, c'est pendant [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] ce mois-là - avec un record pour le 23 septembre - que les bébés sont les plus nombreux. Le pic de conception intervient donc neuf mois auparavant... soit le Jour de l'an pour les naissances du 23 septembre (265 jours de gestation). "Les conceptions donnant lieu à une naissance vivante sont presque deux fois plus nombreuses ce jour-là [url=http://www.nsl.co.jp/jinzai/postmail.cgi]doudoune moncler homme La fa[/url] que tout autre jour de l'année."
PROPICES AU PLAISIR
Au [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] terme de cette évolution, dans les années 1970, les [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] fluctuations saisonnières se sont estompées. Seul subsiste alors un pic de naissances en avril-mai, qui correspond à un pic de conception pendant l'été. Pour l', Arnaud Régnier-Loilier et Jean-Marc Rohrbasser se tournent à nouveau vers le calendrier . [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler[/url] "Depuis l'instauration des congés payés, en 1936, la plupart des Fran?ais prennent leurs congés en juillet et en ao?t. Les conjoints sont alors [url=http://zu.onwind.cn/home.php?mod=space&uid=443361][/url] plus disposés à concrétiser leurs désirs d'enfants et aussi plus disponibles pour les ébats amoureux. La saisonnalité des naissances serait ainsi "déterminée" par le rythme saisonnier de la vie économique du pays."
La justesse de leur analyse se vérifie sur les siècles suivants : les saisons ne se modifient guère mais les interdits religieux sont moins respectés. Ce changement de mentalité atténue la saisonnalité des naissances : au fil des siècles, les accouchements se répartissent de plus en plus régulièrement sur l'année. "Cette évolution [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] conduit à écarter les explications faisant appel à la température ou à la nature, dans la mesure où les conditions climatiques n'ont pas connu de profonds changements", conclut cette étude publiée par Population et s, le bulletin de l'INED.
Les fêtes de fin d'année [url=http://park11.wakwak.com/~yda/cgi-bin/kokoa/keitaibbs/epad.cgi?mode=view&no=1106322&res=1&page=430]jordan pas cher Etudiants étr[/url] semblent donc propices au plaisir. "Les couples cherchant à sont probablement plus nombreux à être réunis, note l'étude. De ce fait, et en raison des circonstances, ils sont plus nombreux à des rapports sexuels au moment de la Saint-Sylvestre. S'ajoute à cela une moindre vigilance contraceptive pour les autres : le nombre d'IVG pour des grossesses démarrées ce jour-là est trois fois supérieur à celui d'un jour normal."