ierm8ec8
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Wysłany: Śro 12:21, 09 Paź 2013 Temat postu: lancel Comment la pensée économique rena&a |
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La lutte contre l'inflation, l'indépendance des banques centrales, la déréglementation, la flexibilité du marché du travail, etc., s'imposent tout autour de la . La révolution conservatrice bouleverse aussi les institutions financières internationales - Banque mondiale et Fonds monétaire (FMI) - : le "consensus de Washington" prescrit l'ouverture totale des économies en développement, [url=http://www.mquin.com/saclancel.php]lancel[/url] la réduction des budgets publics et sociaux, la suppression des institutions de régulation, la priorité aux exportations...
ou soutien à la demande ? Dérégulation ou intervention de l'Etat ?
De Milton Friedman
De nouvelles approches émergent, qui répondent à ces problématiques, "par exemple l'école de la régulation, l'école des conventions ou l'économie des singularités. On peut que ces courants devraient plus d'importance à l' que la pensée néoclassique. Mais cela ne s'est pas encore [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/]abercrombie pas cher[/url] traduit dans la politique économique, qui reste fondée sur l'idée d'une double norme classique de rationalité : pratique - celle des agents économiques - et théorique - celle des représentations mentales du risque", ajoute M. Walter.
, le père du monétarisme, sont couronnés par le Prix de la Banque de en économiques en mémoire d', le Nobel d'économie. L'approche néolibérale s'impose dans la pensée économique, puis dans les politiques de (premier ministre britannique de 1979 à 1990) et (président des Etats-Unis de 1981 à 1989). "L'Etat est le problème et pas la solution du problème", répète le président américain.
L'idée que les marchés sont efficients et qu'ils peuvent s'autoréguler, celle que les agents économiques agissent rationnellement et recherchent leur propre intérêt, ou encore la thèse selon laquelle la monnaie est un "" dont la quantité n'influence pas la production mais seulement le niveau général des prix, ont longtemps été présentées comme des vérités premières.
"Les modèles économiques qui ont fonctionné depuis vingt ans sont malmenés, mais par quoi les ? Difficile d' un modèle à l'avance. On ne pourra qu'appréhender dans la durée ce qui est en train de changer", explique-t-elle.
Aujourd'hui, la crise mondiale, l'intervention publique qu'elle a rendue nécessaire et la montée en puissance des pays émergents donnent une forte légitimité à ces nouveaux courants. Mais le modèle économique qu'ils proposent n'est pas encore achevé. Et leur influence reste faible.
Pour , actuaire agrégé, chercheur au de recherche sur l'analyse des risques financiers [url=http://www.link356.com/forum.php?mod=viewthread&tid=1700485]barbour paris Dette grecque une association dactionnaires allemande veut porte[/url] (Cefra) de l'Ecole de management de Lyon, la théorie économique néoclassique a privilégié le risque, croyant le modéliser et le , mais elle a ignoré l'incertitude, [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan pas cher[/url] sur laquelle il convient de à nouveau aujourd'hui : "Frank Knight ou Keynes distinguaient, dès les années 1920, le risque - où l'on peut le calcul des probabilités - de l'incertitude, qui échappe à de tels calculs. Face à l'incertain, Keynes proposait la solution de ce qu'il appelle des conventions, qui permettent d' en espérant une certaine stabilité de l'environnement économique. C'est le chapitre 12 de la Théorie générale."
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Elle juge aussi révélatrice la mise en cause de la stratégie économique allemande par la ministre de l'économie et des , Christine Lagarde : "L', per?ue comme le modèle de la politique de l'offre, était il y a encore peu présentée comme l'exemple à . On lui dit aujourd'hui : faites de la demande !"
Il note ainsi avec regret que "la machine à des réglementations s'est remise à dans sa logique d'avant-crise". Or "les normes prudentielles - B?le 2 pour les banques, Solvency 2 pour les assureurs ou Ucits 3 pour les s de gestion - ont été construites sur la seule conception du risque et n'assument pas l'incertitude. Elles s'appuient sur la théorie classique du comportement rationnel en cherchant à les comportements humains réels par une rationalité pratique, mais mettent en place, en réalité, des règles du jeu pathogènes : cette approche, suivie par les régulateurs, a été un facteur très important dans le déclenchement de la crise". Pourtant, les Etats tardent à en question leurs conceptions de politique économique. En dépit des pistes théoriques qui s'ouvrent, explique M. Giraud, "l'obstacle est plut?t politique, comme en témoignent la reculade sur la régulation des hedge funds, sous la pression britannique, [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] et les tergiversations sur la [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] dette grecque, sous la pression allemande".
Equilibre naturel ou irrationalité des marchés ? Lutte contre l'inflation
Le poids accru des pays émergents - plus interventionnistes - joue aussi sur les conceptions économiques de la planète. "Le statut de la s'est progressivement modifié au cours des années 2000, devenant au fur et à mesure de son essor, une source de demande plus que d'offre", observe Mme [url=http://www.louboumaterialistanyc.com]louboutin[/url] Riches-Flores. L'effet s'en est d'abord [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] fait sur les , mais s'étend progressivement aux biens de . Les croyances d'hier ont montré leurs limites. Les nouvelles devront [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] un monde en mouvement.
à Paul Krugman
Ces thèses dites néolibérales ou néoclassiques se sont cependant fracassées sur la réalité économique. La crise a montré leurs présupposés idéologiques. Le champ des questions s'est ainsi rouvert dans la communauté scientifique. "Les options keynésiennes avaient été balayées du champ universitaire dans les années 1970-1980 par le versant académique des "révolutions" thatchérienne et reaganienne, et aussi du fait de certaines de leurs faiblesses théoriques intrinsèques. Depuis lors, les options keynésiennes ont été retravaillées, aussi bien en macroéconomie, par (l'économiste en [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] chef du FMI), qu'en théorie de l'équilibre général, par , Jean Drèze, ou . Elles offrent une représentation de l'économie politique bien plus "réaliste" et "raisonnable" que l'utopie libertarienne. Reste à les politiques de s'en saisir", explique Ga?l Giraud, chercheur au CNRS et membre de l'Ecole d'économie de Paris.
"Il nous manque les outils pour avec précision ce que peuvent les bouleversements en cours des rouages [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] de l'économie mondiale", explique de son c?té Véronique Riches-Flores, chef économiste de la Société générale.
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Elle cite l'exemple de la "courbe de Philips", qui décrit la relation inversée entre le ch?mage et les salaires, en l'occurrence distendue depuis le début de la crise : [url=http://www.meekrei.com/cgi-bin/aska/aska.cgi/?c=search&/./aska.cgi?mode=resmsg&no=585]hollister outlet sale Le marc[/url] "L'inertie des comportements des salaires et des prix face à la montée du ch?mage est indiscutable. De nombreux économistes voient dans cette inertie un phénomène de retard d'ajustement. Je suis, pour ma part, tentée d'y les prémices [url=http://www.otsu.ed.jp/ktt-e/bbs/bbs.cgi/bbs.cg%2520%2520%2520%2520%2520%2520%2520%2520%2520%253C/p%253Egfajpirrhlaq%253C/div%253E%253Cdiv%253E%253Cp%2520class=]jordan pas cher Spend To Clic[/url] d'un nouveau régime économique, à terme plus inflationniste. En 1969-1970, déjà, les courbes de Philips partaient dans le décor, deux ans avant le choc inflationniste. Je n'exclus pas que tel soit à nouveau le cas."
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Pourtant, face à la répétition des crises financières et aux excès de la mondialisation, des électrons libres font des voix dissonantes, comme - seul Fran?ais récompensé par le Nobel, en 1988. Le prix est aussi attribué à des économistes hétérodoxes, comme l' Sen en 1998 ou les Américains et en 2009. Ainsi qu'à en 2001 et en 2008, qui remettent au go?t du jour les thèses keynésiennes.
C'est donc en marchant que s'élaborera vraisemblablement le nouveau modèle économique, qui fa?onnera aussi les relations sociales. Mais ses prémices sont déjà présentes. "Depuis vingt-cinq ans, la priorité presque universelle a été la stabilité des prix et la lutte contre l'inflation. [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] La crise a bouleversé l'ordre des choses. Le r?le des Etats, réduit à sa plus simple expression, revient au premier plan de la vie économique avec pour priorités la demande, la croissance structurelle, la gestion des dettes publiques engendrées par la crise et la régulation. Nous sommes à une charnière qui devrait à des changements structurels en profondeur", poursuit Mme Riches-Flores.
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