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La première vertu du CNM était de réunir sept structures où l'Etat est partie prenante et ayant pour mission d' la sphère musicale - un casse-tête pour les non-initiés. La culture, a déclaré la ministre, est le "disque dur de la " et le "ciment du pays". La sémantique employée n'est pas appropriée au secteur épars de la musique, fait de tribus, du rap à l'opéra, qui se fréquentent peu. C'est un écosystème dont la biodiversité est assurée par une kyrielle de tempéraments d'artistes et de métiers - de l'ingénieur du son à l'attaché de presse.
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Si la Maison de l'histoire de France avait été l'objet d'intenses polémiques, le CNM avait été plébiscité. Ainsi, quarante entités appartenant à la filière musicale - syndicats professionnels, s civiles d'auteurs et d'interprètes, distributeurs numériques, producteurs de disques de toute taille - en avaient approuvé la création en signant une Charte commune en janvier. Puis l'Association de préfiguration du CNM, dirigée par [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] Didier Selles, à la Cour des comptes, s'était mise au travail, fortement soutenue par l'Elysée.
Une seule fois, la profession [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] avait fait bloc, sur la question de la TVA sur le disque, imposé à 19,6 % alors que le livre l'est à 5 %. "Un livre sur Mozart a-t-il [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] davantage de valeur culturelle que la musique de Mozart ?", questionnait dans les années 1990 , fondateur du label indépendant Na?ve après été PDG de Virgin du temps de sa splendeur. Ni Bercy ni l' ne cédèrent, les cinq ministres de la culture successifs n'eurent pas voix au chapitre. Si le but recherché par Mme Filippetti en écartant l'idée d'un CNM était de détricoter ce que le précédent gouvernement avait inscrit dans ses priorités, l'effet est réussi. S'il s'agissait d'éviter la résistance face à un ministère du budget à la puissance rigoriste renforcée, c'est inquiétant.
Cette faiblesse structurelle en a fait la première victime, avec la presse, [url=http://cgi.ebay.ca/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=321008881654&ssPageName=STRK:MESE:IT]barbour uk outlet Une vaste e[/url] des nouvelles habitudes de gratuité, et a compliqué la recherche d'un modèle économique sur Internet. En dix ans, le secteur de la musique enregistrée a ainsi perdu 60 % de son chiffre d'affaires. La numérisation [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] des catalogues patrimoniaux, le traitement des métadonnées, sont, par exemple, un chantier à de front, tous ensemble, avec des budgets spécifiques.
et de la communication, a annoncé l'abandon de plusieurs chantiers culturels pour des raisons budgétaires. Le procédé a été jugé indélicat par les intéressés, qui n'en avaient [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] pas été préalablement informés. Au salon des refusés de Mme Filippetti figurent le Centre national d'art pariétal de Montignac (Lascaux 4), la Maison de l'histoire de France ou le Centre national de la musique (CNM). Ce dernier avait valeur de symbole. Le futur établissement public devait réparer l'injustice faite à la musique, qui ne dispose toujours pas d'un organisme centralisateur comme le Centre national du (CNC) ou le national du livre (CNL).
La loi de a plafonné à 705 millions d'euros le budget du CNC, le complément revenant à l'Etat. Il [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] était imaginable d'en prélever une partie pour la musique. Mais l'idée a fait les milieux du cinéma et Bercy, qui ne veut pas céder un centime. Ces voix se sont jointes à celles des tenants de la "culture [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] noble", persuadés que les populaires ne sont qu'histoire de gros sous, et qu'il ne convient pas de les .
La ministre a beau [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] depuis en martelant qu'elle "va trouver" les moyens d' une filière musicale, elle aura enterré l'essentiel : le consensus d'une filière en difficulté, mais prête à se . Il est d'ailleurs à que la décision ministérielle aura pour effet de éclater cette union [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] d'intérêts contradictoires, chacun revenant [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] au pot commun de l'Etat pour réclamer son écot.
En les écoutant tous, Aurélie Filippetti a placé en porte-à-faux. Un communiqué "consterné" publié le 12 septembre par Tous pour la musique, groupement de dix-neuf principales structures qui sous-tendent l'économie de la musique, rappelle les promesses de campagne, avec l'engagement n° 44 : "Je reprendrai le chantier du Centre national de la musique, pour en un outil au service de la diversité culturelle." On peut toujours entre [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] les lignes et que "reprendre le chantier" signifie à des aides, et la "diversité culturelle" aux seuls labels indépendants.
Pour , le CNM aurait eu besoin de 100 millions d'euros, dont une moitié déjà assurée par la participation des sociétés [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] civiles, du ministère de la culture et du Centre national des variétés, qui per?oit la taxe sur la billetterie. les 50 millions d'euros restants s'est avéré aussi difficile que les travaux d'Hercule. Pourtant, l'argent circule. La nouvelle salle philharmonique du parc de La Villette (2 400 places) [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&rd=1&item=350296583336&ssPageName=STRK:MESE:IT]doudoune moncler Pour la Hado[/url] va co?ter plus de 350 millions d'euros (dont 165 millions pour l'Etat) ; les ressources du CNC (près de 850 [url=http://www.11hn.com/bbs/forum.php?mod=viewthread&tid=2049453&extra=]ugg pas cher Douce Corse, cher pays de mon enfance - LeMonde.fr[/url] millions d'euros) ont progressé de 60 % en trois ans gr?ce à la taxe sur les de télévision distributeurs (TSTD). Cette dernière a été affectée au cinéma, alors même qu'elle concerne pour moitié des fichiers musicaux.