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Troisièmement: recréer des "stocks régulateurs" de stratégiques afin de ne plus dépendre d'acteurs pouvant s'avérer défaillants.
Premièrement, la nécessité d'élargir la mission des autorités de la concurrence, chargées de la lutte contre les monopoles, à une mission de sécurité. En effet, la concentration de certaines productions ou stratégiques entre les mains d'un petit nombre d'acteurs met en péril la lorsqu'ils sont frappés par une [url=http://www.mansmanifesto.fr/category/doudoune-moncler/‎]doudoune moncler[/url] catastrophe. "Il faut de la diversité et de la redondance: la même chose, par des diverses, à des endroits différents." Le marché n'assurant pas cette diversité, mais générant concentration et spécialisation, c'est aux autorités publiques d' cette pluralité.
Cela ne peut se que dans des conditions "de transparence et de confiance" entre citoyens et autorités, observe , qui dirige à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) le "programme sur l'avenir".
Le différentiel devra être pris en charge par la collectivité, et donc par le budget de l'Etat, y compris le co?t d'une aggravation [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] éventuelle de la catastrophe nucléaire. A chaque fois que le co?t du risque a, par le passé, menacé d'excéder les capacités de remboursement de l'assurance privée (terrorisme, tempête, typhon, accident [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] nucléaire), l'Etat a été en effet, à d'un certain seuil, appelé à la rescousse.
Mais tous les acteurs savent maintenant que la pyramide assureur-pool d'assureurs-réassureurs-Etat s'écroulerait face à des sinistres encore plus importants, et hautement probables comme, par exemple, un séisme touchant Tokyo ou (évalué, si cela a un sens, à 1 000 milliards de dollars) ou un nuage nucléaire sur le ou l'. Surtout si les Etats eux-mêmes connaissent des déficits budgétaires abyssaux, comme c'est le cas aujourd'hui.
Ainsi, dans un article publié par le Journal of en septembre 2005 ("Earthquake Fatalities : of Nature and "), trois chercheurs des universités de Floride et de Charleston (Etats-Unis), , , Charles A. Register, parviennent à établir mathématiquement un lien proportionnel entre le nombre de victimes et le niveau des inégalités sociales dans le cas de 269 grands tremblements [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] de terre intervenus entre 1960 et 2002. "Dire que le nombre de morts dans un tremblement de terre est inversement proportionnel au niveau de revenu par tête d'un pays est [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] une banalité, écrivent-ils. Mais notre originalité est de le nombre de victimes à la fois au niveau de [url=http://www.lovab.com/profile.php?uid=1]moncler sito ufficiale How To Use A Bookmarking Se[/url] revenu et [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] au niveau d'inégalité, à travers leur impact conjoint sur la capacité collective à réduire le potentiel [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] destructeur d'un tremblement de terre."
UN RAPPORT SUR "LES FUTURS CHOCS MONDIAUX"
expliquait, dans La Société du [url=http://edpovgg.cnowners.com/home.php?mod=space&uid=206351&do=blog&quickforward=1&id=4645808]giuseppe zanotti sneakers A Montbéliard, la crise[/url] risque (traduit en fran?ais en 2001 chez Aubier), que l'extension des risques est consubstantielle à la mondialisation de l'économie industrielle occidentale, et non le résultat de l'affrontement entre l'homme et une nature dont il doit ma?triser les dangers.
Le co?t du séisme et du tsunami japonais est, très [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] provisoirement, estimé à 160 milliards de dollars (113 milliards d'euros), dont 35 milliards à la charge des assureurs.
Mais ces recommandations ne sont-elles pas autant de moyens de "réversibles" les effets de vingt années de mondialisation du capitalisme? Cela se justifie quand il s'agit, pour la définition de M.Schieb, [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] de "gérer des systèmes qui ne sont plus seulement compliqués, mais aussi complexes, en ce sens que leur dynamique propre peut les échapper à tout contr?le"?
Il étudie en particulier cinq d'entre eux: risque financier, cyber-risque, pandémie, tempête électro-magnétique (due aux éruptions solaires) et... révolte sociale, à la lumière des travaux les plus récents. Ceux-ci, explique M.Schieb, émettent certaines recommandations.
L'OCDE rendra [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] dans trois mois à ses Etats membres un rapport sur "Les futurs chocs mondiaux" et les moyens de les .
Les auteurs démontrent ainsi que des fortes inégalités limitent l'élaboration de règles collectives de prévention et de sécurité, notamment pour les constructions, qu'elles soient résidentielles ou industrielles, ou à des plans de secours, dans la mesure où les catégories les plus aisées ont les moyens de se protéger seules, sans besoin de moyens publics d'intérêt collectif.
A c?té des "biens" sont donc produits des "maux", dont la répartition - tout comme, par le passé, celle des biens - devient l'objet central des affrontements sociopolitiques. "Le caractère indéterminé des aléas et des risques a déjà rendu quasi caduques les politiques de sécurité du complexe financiaro-assurantiel sur lequel repose le capitalisme contemporain", déclarait-il dans une interview au "Monde Economie" du 20 novembre 2001.
La triple catastrophe japonaise - séisme, tsunami, - confirme cette entrée dans l'ère des "méga-risques", également annoncée par des chercheurs comme (Ecole polytechnique) après les attentats du Center en 2001.
Les spécialistes de la gestion des risques essaient donc d'élaborer de nouveaux types de réponses, capables d' la résilience des systèmes économiques et sociaux face à des catastrophes aussi gigantesques, le plus souvent à de l'observation de cas antérieurs.
Autre recommandation: réunir au sein d'agences uniques les fonctions de régulation et d'intervention. Des outils de surveillance permanente des principaux systèmes stratégiques (télécommunications, marchés financiers, énergie, etc.) doivent d' dès l'apparition de signes précurseurs ou d'anomalies, par exemple [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] en isolant un opérateur défaillant du reste d'un réseau.
"Ce n'est pas quelque chose de plus, c'est quelque chose d'autre", écrit-il dans l'ouvrage collectif américain Megacrisis (Charles C. Thomas Pub., 2009), où il ne s'agit plus d'un événement et de ses "effets dominos", mais du blocage simultané des [url=http://www.mansmanifesto.fr/category/doudoune-moncler-homme/]doudoune moncler homme[/url] différents systèmes économiques et sociaux en raison de la désintégration des réseaux d'interdépendance qui les relient. "Nous avons été préparés à un monde stable, avec des accidents de temps en temps, et à les crises comme des moments difficiles à avant de à la normale (...). Mais les "méga-crises" sont le véritable moteur du monde, le principe de son évolution. Nous devons nous préparer à être surpris, et non préparer des plans pour éviter la surprise."
Louise K. Comfort, professeur au Center for de l'université de Pittsburgh (Etats-Unis), a étudié dans son [url=http://bbs.likedo.cn/home.php?mod=space&uid=82111][/url] livre (Pergamon Press, 1999) onze tremblements de terre, qui lui ont permis d' la fa?on dont les populations s'auto-organisent pour la meilleure réponse à la catastrophe, de manière -souvent contraire ou bien parallèle aux procédures officielles prévues. D'où sa prescription d' la capacité d'auto-organisation des populations.
FORTES IN?GALIT?S
Dans son livre : of a of Control (Americain University in ), l'économiste et urbaniste montre que, lors du tremblement de terre de 1992 au Caire, il y eut plus de victimes dans les quartiers résidentiels que dans les bidonvilles.
Explication : alors que les plus pauvres utilisent des techniques rudimentaires, mais efficaces, pour des logements capables de résister aux sinistres dont ils savent qu'ils peuvent être les victimes, les classes moyennes sont logées dans des quartiers construits sans les normes légales de sécurité par des promoteurs et entrepreneurs peu scrupuleux, que l'autorité publique n'a pas les moyens de contr?ler.
160 MILLIARDS DE DOLLARS