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"DES POINTS PAR D?FAUT"
La droite fonde son affirmation sur le fait que la succession de réformes menées depuis un an - service minimum, retraites, , sécurité - n'a pas soulevé d'opposition audible. Dernier exemple en date : mardi 8 juillet, l'adoption à l'Assemblée nationale du projet de loi sur le temps de travail a scellé le détricotage des 35 heures sans grande résistance, alors que c'était une réforme phare des années Jospin. Les syndicats de [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] salariés, divisés, n'ont pas réussi à s'y . Et les ténors de gauche sont restés étonnamment silencieux.
"Nos et nos principes sont acceptés par les Fran?ais", clame aussi Patrick Devedjian, le secrétaire général de l'UMP. Et les deux hommes d' les marqueurs de la droite à ce qu'ils considèrent être les valeurs de la gauche : "Les heures supplémentaires" plut?t que "le partage du travail", "le revenu de solidarité active" plut?t que "l'assistanat", les "devoirs" face aux "droits", le [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] "sens de la responsabilité" plut?t que "l'impunité", l'"immigration choisie" plut?t que "la fausse générosité", [url=http://petsless.com/forum/discussion/31760/giuseppe-zanotti-pas-cher-insomnia-can-it-be-fatal-health-article]giuseppe zanotti pas cher Insomnia Can It Be Fatal - Health Article[/url] le "service minimum" plut?t que "les grèves". Ces grèves que Nicolas Sarkozy n'a pu s'empêcher de lors du dernier conseil national de l'UMP, samedi 5 juillet : "Désormais, quand il y en a, personne ne s'en aper?oit", quitte, une fois encore, [url=http://www.ilyav.com/uggsoldes.php]ugg pas cher[/url] à les syndicats.
Le changement de pied opéré au premier semestre sur l'éducation illustre cette volonté. La "Lettre aux éducateurs" du président de la République, rendue publique le jour [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin[/url] de la rentrée 2007, était encore une tentative de synthèse. A la veille de la rentrée 2008, le a complètement changé.
La charge vise à l'électorat de droite, dans cette phase difficile du quinquennat, où les fortes attentes sur le d'achat se heurtent au ralentissement de l'activité économique. A l'Elysée, un personnage incarne ce [url=http://www.volleyforum.be/discussion/31797/giuseppe-zanotti-pas-cher-what-exactly-is-ccie-bootcamp-and-are-the-bootcamp-coa]giuseppe zanotti pas cher What Exactly Is CCIE Bootcamp And Are The Bootcamp Coa[/url] virage : le [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] politologue Patrick Buisson. Ancien journaliste de la presse d'extrême droite, Minute et Le Crapouillot, puis de Valeurs actuelles, cet homme de 59 ans incarne une droite décomplexée. Il est sollicité par M. Sarkozy pour une colonne idéologique à l'UMP. Le parti peine depuis un an à son r?le et son identité. L'objectif est clair : empêcher la gauche de la tête.
Quelques mois plus tard, les nouveaux programmes de l'école [url=http://www.louboumaterialistanyc.com]louboutin[/url] primaire ont été imposés sans le temps de les professeurs ; des éléments propres à l'opinion de droite, [url=http://www.achbanker.com/hollister.php]hollister[/url] comme "l'instruction civique et morale", ont été ajoutés. Le service minimum d'accueil dans les écoles en cas de grève est devenu un thème à d'urgence, contre "la loi de l'emmerdement maximum" imposée, selon le ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos, par les syndicats d'enseignants aux familles.
Puis a été annoncée la suppression des instituts universitaires de formation des ma?tres (IUFM), accusés par la droite de "pédagogisme" depuis des années. Début juillet, l'appui du ministère aux attaques des milieux patronaux contre l'enseignement des économiques et sociales au lycée, accusé de développer une "vision sombre" de la société, a parachevé l'offensive conservatrice. La rentrée de septembre se profile comme celle d'un conflit frontal avec les syndicats de l'éducation.
Décidée à ses valeurs, la droite gouvernementale veille à ne pas du c?té d'une droite réactionnaire qui l'isolerait sur le plan européen et lui ferait de vue l'objectif que lui a fixé M. Sarkozy : autant que possible le terrain du social libéralisme, celui-là même qu'au Parti socialiste des personnalités comme Ségolène Royal ou Bertrand Delano? tentent d'.
C'est sur les difficultés de la gauche à en compte ces évolutions que la [url=http://www.mquin.com/gzparis.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] droite appuie son offensive. Ainsi, les échecs de la démocratisation par l'école sont mis en exergue pour , au nom de la liberté des familles, la fin de la carte scolaire. Peu importe que les chercheurs, comme les expériences étrangères, aient démontré que la suppression du système contraint d'affectation des élèves développait la ghetto?sation sociale.
Car l'état idéologique du pays reste plus nuancé que ne le laisse le exécutif. "Dans les enquêtes d'opinion, [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] les valeurs qui sont mises en avant sont clairement celles de la gauche : solidarité, besoin de protection, constate Ga?l Sliman, directeur du p?le opinion de BVA. Mais, comme le [url=http://www.tccxdj.gov.cn/guestbook.asp]barbour Wh[/url] n'apporte pas de réponse lisible et cohérente, la droite gagne des points par défaut."
Dans la Lettre aux éducateurs de 2007, l'invocation de l'autorité était très présente mais intimement liée à d'autres priorités. L'exigence à l'égard des élèves voisinait avec la compréhension devant leurs difficultés, la discipline avec l'émancipation par le , le recentrage sur les apprentissages "fondamentaux" avec l'ouverture de l'école sur la vie.
L'avis est partagé par l'historien Alain Bergounioux, membre du conseil national du PS, qui élargit le problème à l'ensemble de la gauche européenne. "La [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin pas cher[/url] -démocratie est confrontée à trois interrogations lourdes : l' est-elle une chance ou un obstacle ? Comment dans une économie mondialisée ? Quelles solutions à une société devenue multiculturelle ? Tant qu'elle n'aura pas clairement répondu, elle restera sur la défensive. A terme, l'idée même de solidarité peut être remise en [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] question car, partout, l'individualisme progresse."
Dans d'autres domaines, le gouvernement épouse les progressistes de la société fran?aise : la politique familiale en est un exemple. La droite n'a remis en question aucune des réformes de la gauche. Elle poursuit l'alignement des droits du pacs sur le mariage. Elle s'engage aussi sur certains dossiers sensibles tels que la légalisation - encadrée - des mères porteuses.
, la parenthèse de l'ouverture est bel et bien refermée. Plut?t que d' le brouillage idéologique comme elle le faisait à l'été 2007, la droite a décidé de s' comme telle : "Nous avons gagné la bataille idéologique", répète depuis quelques semaines le premier ministre, Fran?ois Fillon, devant les militants de l' ou les représentants de l'Union démocratique internationale (), qui rassemble soixante-dix partis de droite à travers le monde. "Nous sortons du relativisme culturel et moral que la gauche fran?aise des années 1980 avait diffusé dans le pays", s'est-il encore réjoui le 26 juin, en se vantant de réhabiliter "des vertus qui avaient été négligées, parfois même ridiculisées : la réussite, le respect ou la responsabilité".
LES TENORS DE GAUCHE SONT REST?S ?TONNAMMENT SILENCIEUX
Peu importe que les sondages demeurent très mauvais ou que la droite ait lourdement perdu les élections de mars 2007 : quarante ans après Mai 68, le premier ministre est persuadé que "la France a changé de cap, de , de [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] valeurs et de ".