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Au lendemain de la défaite de Phu au (1954), la France se décide à reconsidérer ses liens avec le et la Tunisie, ses deux protectorats. Le nouveau président du Conseil, le radical-socialiste ès France, pousse les feux. [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister deutschland[/url] En 1955, la Tunisie [url=http://www.osterblade.com]moncler sito ufficiale[/url] accède à l'autonomie interne, en 1956 à l'indépendance.
en témoigne. Terre de crises et de violences, traversée de fractures sociales et religieuses, elle n'a jamais connu la démocratie apaisée que l'après- lui destine peut-être.
Bourguiba retrouve sa terre natale, accueilli par une foule en liesse. Sa statue équestre, qui commémore l'événement, figure, aujourd'hui encore, à l'entrée du port de la Goulette. Au de la capitale, l'avenue principale, ses Champs-Elysées, porte toujours son nom. Le président Ben Ali, qui l'a chassé de la présidence en 1987 [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] pour "raisons médicales", n'a pas osé à ces symboles d'une gloire qui l'écrasait.
Le "Combattant suprême" ne plaisante pas avec l'autorité, la sienne. Valse des ministres, disgr?ces, faveurs, caprices... Il a pour la démocratie et la liberté de la presse un attachement sincère, pourvu qu'elle n'entrave pas l'idée qu'il se fait de son r?le.
L'après-guerre a exacerbé la volonté d'émancipation des élites colonisées. Bourguiba, né à Monastir d'un père de la modeste du bey, fait déjà figure de leader. En 1934, devenu avocat après des études à Paris, il a quitté le Destour ("Constitution") pour le Néo-Destour dont il est le président. Il conna?t, avant et après-guerre, les ge?les de la République et l'exil, entrecoupés d'assignations à résidence dans son pays et en France. Son charisme, sa rhétorique et son courage, les épreuves qu'il a endurées, le désignent comme le père de la nation, à l'égal du V ou du Vietnamien Ho .
Malade, sénile, usé par un trop long exercice du , le "Combattant suprême", qui a vécu clo?tré à Monastir le restant de ses jours, a laissé un mêlé. Jusqu'au bout il a lutté contre le joug colonial. En juillet 1961, il défie le président en bloquant les accès à la base militaire de Bizerte que les accords d'indépendance ont concédée provisoirement à la France.
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Les rapports étroits avec la France datent de la fin du XIXe siècle. Jules Ferry alors président du Conseil, impose en 1881 au bey de Tunis un protectorat qui n'est pas, juridiquement parlant, une colonie. La Tunisie n'a pas aliéné sa souveraineté interne. Mais le représentant de Paris, [url=http://www.ariceptjga.fora.pl/forum-testowe,1/abercrombie-milano-un-d-233-bat-sur-les-retraites,25691.html#25767]abercrombie milano Un débat sur les retraites....[/url] le résident général, tient les principaux leviers du , sauf localement où les agents du bey, les ca?ds en particulier, continuent d' leur part d'autorité.
Les jeunes Tunisiens n'ont pas connu l'homme Bourguiba. Leurs parents se souviennent d'un grand-père aux mimiques expressives qui, dans leur enfance, à la télévision, racontait interminablement ses exploits, avant que retentisse l'hymne national.
Tous sont reconnaissants au père de l'indépendance de sa [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour france paris[/url] conception de l'islam, tolérante, modérée, émancipatrice. Pour bien se , il avait un jour bravé le ramadan en portant publiquement un [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] verre à ses lèvres. Chacun le crédite d', [url=http://www.nsl.co.jp/jinzai/postmail.cgi]hollister outlet sale Effecti[/url] le premier dans le monde arabe, brisé les cha?nes de [url=http://www.osterblade.com]moncler outlet[/url] la condition féminine : interdiction de la polygamie, légalisation du divorce et de l'avortement, éducation...
La Tunisie a failli italienne. En 1911, ses ressortissants sont [url=http://www.thehygienerevolution.com/hollister.php]hollister[/url] 88 000 contre 48 000 Fran?ais seulement pour 1,7 million de musulmans. Tunis et sa ville portuaire, la Goulette, ont longtemps abrité une colonie italienne dont l'actrice Claudia Cardinale, née en 1938, est la fierté. Il faudra juin 1944 et la défaite de l'Axe pour que soient abolis les privilèges dont jouissaient les Italiens depuis 1896.
La Tunisie, qui n'a pas les atouts de ses deux voisins, l'Algérie et la , le gaz et le , est confrontée à une démographie exubérante. Tenté, au [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] début des années 1960, [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] par une politique de collectivisation, sur le modèle tiers-mondiste alors en vogue, Bourguiba fait marche arrière. Le promoteur de cette , dont les Tunisiens ne veulent pas, Salah, le ministre de l'économie, est condamné à dix ans de travaux forcés.
Bourguiba réprimait d'une main de fer les contestataires. En 1962, 13 personnes sont condamnées à mort à la suite d'un complot, 10 sont exécutées. En 1968, il étouffe le mouvement étudiant qui a pris corps, comme ailleurs, à Tunis. Dix ans plus tard, un grave conflit l'oppose aux syndicalistes de l'Union générale tunisienne du travail [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] (UGTT). La grève tourne à la crise sanglante. L'ée intervient. Il y [url=http://www.v-meiko.co.jp/cgi-bin/aska.cgi?mode=resmsg&no=4443479]barbour france paris Une démo[/url] a, probablement, des centaines de morts. En 1984, les "émeutes du pain" font de nombreuses victimes, elles aussi. En 1987, de durs affrontements opposent à Tunis les forces de l'ordre à des étudiants islamistes...
On tire des deux c?tés. Il y a entre 600 et 2 000 morts parmi les Tunisiens, des civils pour moitié, une vingtaine c?té fran?ais. Bourguiba en appelle à l'ONU. En pleine guerre d', dont elle soutient l'insurrection, la Tunisie obtient quelques mois plus tard le départ des Fran?ais.
En 1974, il est réélu à la tête de l'Etat, cette fois à vie, par 99,98 % des suffrages exprimés. Il n'est pas corrompu mais sa par alliance l'est. Dans l'ombre de Wassila Ben Amar, sa seconde épouse, des fortunes suspectes naissent. Accaparement du , soif de l'argent. Les Tunisiens espèrent, cette fois, avec le [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister[/url] passé.
Successivement carthaginoise, romaine, vandale, byzantine, arabe, espagnole, turque, fran?aise puis - enfin - tunisienne, son histoire doit beaucoup au protectorat fran?ais (1881-1956) et plus encore au "règne" de (1903-2000), le père de l'indépendance. Démocrate de conviction, autocrate [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] dans l'?me, Bourguiba avait fait le choix d'un tempéré de la?cité. Il a jeté les bases d'une société moderne dont la présidence de Zine El-Abidine Ben Ali n'a pas réussi à l'élan.