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Le premier ministre palestinien a présenté sa démission, que le président Arafat a acceptée. Cette démission, sur fond de tentative de liquidation du chef du Hamas, ouvre une période d'incertitudes en Palestine.

Le premier ministre palestinien, Mahmoud Abbas, plus connu sous le nom de Abou Mazen, a présenté samedi sa démission au président de l'Autorité palestinienne. Après quelques heures de réflexion, Yasser Arafat a accepté, tout en demandant à celui qui est encore le numéro deux de l'OLP, de continuer à diriger un gouvernement de transition. Selon Nabil Abu Roudeineh, l'un des proches conseillers du président, " Abu Mazen reste le choix principal de Yasser Arafat. Mais s'il insiste pour maintenir sa démission, il y aura une nouvelle entrevue (...). Nous aboutirons à une conclusion dans 48 heures. " Hier, le comité central du Fatah, principale composante de l'OLP, se réunissait pour examiner la situation et, selon certaines sources, discuter de la nomination d'un nouveau premier ministre, d'un vice-premier ministre [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] et du ministre de [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] l'Intérieur. Des postes qui avaient été sujets à controverse lors de la formation du gouvernement Abbas, il y a 140 jours, en particulier celui de l'Intérieur. Mohammed Dahlan devrait d'ailleurs en faire les frais. Par ailleurs, une délégation égyptienne est attendue à Ramallah.
La crise couvait depuis plusieurs semaines déjà. Certains disent [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] même qu'elle a éclaté au moment de la désignation d'un premier ministre, poste qui, [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] auparavant, n'existait pas au sein de l'Autorité palestinienne. Il est vrai qu'Abou Ammar n'a pas l?ché de gaieté de cour une partie de ses prérogatives. Mais le choix d'Abou Mazen semblait apaiser les inquiétudes des proches du ra?s. N'est-il pas, après tout, l'un des fondateurs du Fatah, un homme d'appareil qui a gravi dans la discussion tous les échelons de la hiérarchie de l'organisation pour, finalement, appara?tre comme le dauphin de Yasser Arafat. Pourtant, comme à chaque fois, la fonction fait appara?tre de nouvelles opportunités. Pas dupe [url=http://www.lcdmo.com/jordanpascher.php]air jordan pas cher[/url] des volontés américaines, Abou [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] Mazen a voulu user de toutes les possibilités que lui offrait son poste pour mettre en ouvre ce qui lui semblait le plus juste dans la stratégie palestinienne. Une stratégie qui, si l'on se réfère à son histoire personnelle et politique, a toujours privilégié le dialogue à l'affrontement. Sa démission montre qu'il a échoué. Il a lui-même évoqué trois raisons majeures de cet échec. " Je ne nie pas l'existence de problèmes dans nos relations administratives entre le gouvernement et [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] la présidence, a-t-il concédé. Il importe de s'attaquer au fond du problème (...). Sans l'unicité du pouvoir et de la décision, sans une application pleine et entière de la loi et sans une force légitime dans les mains d'une seule autorité et sans pluralisme politique, nous ne ferons pas un pas de plus sur la voie politique. " Allusion on ne peut plus claire à ce qu'il estime être un manque de latitude politique interne et qui s'est cristallisé sur la question des services de sécurité, même si le premier ministre a pris soin, jeudi, devant les députés, qu'il était hors de question de traiter les organisations armées avec un " esprit policier " mais plut?t dans le cadre d'un dialogue. Abou Mazen, avec l'aide de son ministre d'?tat pour les Affaires de sécurité, Mohammed Dahlan, contr?lait la police, la défense civile et les services de la sécurité préventive. Yasser Arafat, qui a fait revenir à ses c?tés Jibril Rajoub en tant que conseiller à la sécurité nationale (ennemi intime de Dahlan lorsque le premier était responsable de la sécurité préventive pour la Cisjordanie [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] et le second pour Gaza), gardait en main les services de renseignement, les forces de [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] sécurité nationale, la Force 17, le renseignement militaire et les forces navales.
Dans les raisons qui expliquent la démission de Mahmoud Abbas, il y a donc le manque de soutien de la présidence à son action, mais aussi, comme il l'a dit lui-même, le " problème fondamental " qui est " le refus d'Isra?l d'appliquer la feuille de route ". Tous les efforts du premier ministre palestinien ont en effet été sapés par l'attitude israélienne. La trêve recherchée et obtenue par Abou Mazen auprès des groupes armés palestiniens ? Une réussite non négligeable qui aurait pu ouvrir la porte à de nouveaux développements. Or Isra?l s'est immédiatement déclaré non concerné par cette trêve, continuant ses assassinats ciblés, la construction d'un " mur raciste " et lan?ant des appels d'offres pour des constructions dans les colonies d'implantation juive en Cisjordanie et à Gaza. De quoi alimenter dans un même temps les actions armées de mouvements comme le Hamas, le Djihad islamique et même les brigades Al-Aqsa et le ressentiment d'une population palestinienne toujours soumis à des restrictions de déplacements, qui voit les villes et les villages toujours encerclés et qui tremble toujours d'envoyer les enfants à l'école. Les quelques gestes qu'Isra?l a bien voulu faire (autorisation donnée à quelques milliers de [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] Palestiniens pour travailler en Isra?l, la libération de quelques centaines de détenus.) sont loin de ce qu'il faudrait et que prévoit la feuille de route. À cet égard, l'attitude américaine est plus qu'ambigu? et n'a certainement pas aidé Abou Mazen, considéré au sein de la population palestinienne comme l'homme des ?tats-Unis. Mais, au-delà des déclarations, l'administration Bush s'est avérée incapable (ou sans volonté) de forcer Isra?l à appliquer la feuille de route ou à renoncer à la construction d'un mur que la communauté internationale dénonce et considère comme un élément favorisant les affrontements.
La démission d'Abou Mazen ouvre une période d'instabilité politique (encore plus marquée avec la tentative d'assassinat du chef spirituel du Hamas, cheikh Yassine, samedi à Gaza), ce qui n'est sans doute pas pour déplaire à Isra?l, [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] qui voit là l'aboutissement de ses efforts. Dans la dernière livraison de la Revue d'études palestinienne, son rédacteur en chef, Elias Sanbar, résumait assez bien les choses : " Le but final du jeu, pour Isra?l, est d'arriver au stade où il pourra dire que la situation palestinienne est simple et tragique : ceux parmi les Palestiniens qui peuvent ne veulent pas et ceux qui veulent ne peuvent pas, il n'y a donc pas d'interlocuteur palestinien, ?a n'existe [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] tout simplement pas, et que l'on ne vienne pas nous demander de rendre des territoires à des gens qui n'ont même pas un interlocuteur valable à nous présenter. "

Pierre Barbancey

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