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Avant de m' à l'étape numéro 3, je converse quelques minutes [url=http://kqtzy.longcai0351.com/Review.asp?NewsID=474]Les dinosaures font recette chez Sothebys[/url] avec Laurent Boch, président du club de bobsleigh de La Plagne et pilote de bob racing. "C'est difficile de envie à certains pousseurs débutants d' une seconde descente, confie-t-il. Ces gros bébés ont souvent peur d'y ." Pour me du courage, Séverine prend place avec moi dans le caisson. Quatrième et dernier passager, j'écoute avec attention les [url=http://www.re-tek.co.uk/abercrombie.html]abercrombie and fitch[/url] consignes de notre pilote, Bruno Thomas, qui a terminé 9e des Jeux de Salt Lake City en 2002. "Il faut bien s'échauffer les cervicales, ordonne ce quadragénaire, parfait sosie du chanteur anglais Robbie Williams. Tenez-vous aux barres, mettez les pieds en avant, et il faut droit pour de la descente." Sur le bas-c?té, des adolescents s'esclaffent en voyant mon air contrit. Dès l'ordre de départ donné par le personnel, mon coeur s'emballe. Au deuxième virage, j'ai l'impression d'être introduit de force dans un laminoir. Au bout de quelques secondes, ma tête commence à contre les arceaux du bobsleigh. Alors que l'engin accélère, je n'arrive plus à le tracé. Je ferme alors les yeux, me contentant de vainement. Au virage numéro 12, le tunnel blanch?tre qui défilait devant moi se trouble. Ma charlotte vient de , me couvrant entièrement le visage. Ballotté dans cette lessiveuse, les entrailles meurtries, je prie pour que le calvaire prenne fin.
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Séverine, l'attachée de presse de l'Office de promotion de La Plagne, m'avait convié à dévaler trois fois les 1 500 mètres de serpentins givrés. S'étirant sur tout un après-midi, mon programme était fondé sur une découverte graduelle de la vitesse (de 80 à 120 km/h). Pour mieux intégrer ces variations, je devais expérimenter trois prototypes de "bob" proposés chaque hiver au grand public par les responsables du complexe. Avant de les collines enneigées pour la piste, Séverine m'emmène déjeuner dans un établissement h?telier où l'on sert de copieux plats montagnards. Peinant [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] à mon dessert, j'écoute avec une crispante inquiétude au creux de l'estomac mon accompagnatrice sur les joies d'une descente en bob racing, clou de mon séjour savoyard. "Peu de journalistes sont montés dans ce prototype à quatre, conduit par [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] un pilote, et qui se rapproche le plus de ceux de compétition", me lance Séverine. Après dressé l'historique de cette piste construite pour les d'hiver d'Albertville en 1992, , le directeur du complexe, commente son propre ressenti de la chose : "A 130 km/h, j'ai vécu l'expérience de ma vie."
En rejoignant le village de La Roche, situé à l'arrivée de la piste, je profite de l'incroyable panorama offert par la vallée truffée de conifères verglacés. Au milieu de ce décorum livide et meringué, je per?ois de loin les 19 virages recouverts d'une large b?che. A quelques minutes de ma première descente, Séverine me fait les coulisses du complexe, b?ti sur un ancien bassin argentifère. Entre [url=http://www.rivaluta.it/css/moncler.html]moncler sito ufficiale[/url] deux carcasses de bobsleigh, Alain Bessard, le directeur technique de la piste, me dresse le profil des engins dans lesquels je m'apprête à siéger. "Nous avons trois produits adaptés : le "bob-raft" a été créé en 1992-93, détaille-t-il. C'est une luge autofreinée à destination d'un public familial. En 2002, on a lancé la "speed luge", un bob monoplace. En position semi-couchée, on a plus de visibilité sur la piste. Enfin, nous avons cinq "bob racing" pour les [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] courses d'élite." Me faisant la salle de contr?le et de régulation des températures, Alain Bessard tente de me : "Nos glaciers ont vingt ans d'expérience. Il ne faut pas la piste des yeux. Elle doit être entretenue et une couleur gris-blanc. Au , on a l'habitude et le recul nécessaires pour [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] et une bosse. On inspecte la piste deux fois par jour."
Après cinquante-neuf secondes d'une descente éclair, le bob racing se fige. Sto?que, mon pilote lance alors un "bonjour" guilleret au personnel. M'extrayant du bolide, je manque de , pris d'un tournis épouvantable. Revenu au sommet, je découvre avec Bruno Thomas les commandes rudimentaires de [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] l'appareil. Je suis d'autant plus stupéfié par les réflexes de l'ex-membre de l'équipe de France à l'aune de ce système de cordage basique. "Pour tout pilote, la première le?on est qu'aucune descente ne ressemble à une autre, explique-t-il. C'est piégeux de l'inverse ou de se sur sa connaissance de la piste. Rien n'est routinier. Tout pilote conna?tra des chutes." Troublé par ces phrases, je rejoins alors Séverine au parking du site. "Tu reviendras pour le skeleton", dégaine alors la jeune femme. Chiche ?
TOBOGGAN GIVR?
DESCENTE OUAT?E
Regonflé à bloc à la suite de ces explications, je remonte en voiture avec Séverine afin de le départ de la piste, niché près de la flamme olympique des Jeux d'Albert-ville, à 1 700 mètres d'altitude. Tandis que le personnel du lieu achemine sur la glace les bobsleighs, le public se masse autour du feu tricolore qui régit la mise en orbite des lugeurs. Justement, un spécialiste du skeleton entame sa séance d'entra?nement, se projetant la tête en avant vers l'embouchure du tunnel. Cette vision me dissuade d'emblée de revêtir la charlotte et le casque réglementaire avant chaque descente. Je prends néanmoins place dans la file d'attente et me retrouve, au bout de quelques instants et en compagnie de trois quidams, au creux d'un bob-raft, une sorte de pirogue molletonnée. Placé au deuxième rang, je tente de du départ. Dès les premiers mètres, [url=http://www.turtle.or.jp/CGI-BIN/aska.pl/otto/kreger/dzhenet/tiuson/aska.pl%2BResult]abercrombie uk Le bateau à vo[/url] j'arrive difficilement à l'air glacé. Amor?ant lentement sa descente, le caisson prend de l'allure au fil des virages et des vrilles. Les secousses restent [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] minimes. Sur ce toboggan givré, les sensations demeurent agréables. Mais le gabarit [url=http://www13.plala.or.jp/gakuki3/cgi_bin/aska/aska.cgi]peuterey outlet Blog Making M[/url] du passager me précédant à l'avant m'empêche d'apprécier le tracé de la piste. Après une minute et trente secondes de course, l'engin se stabilise en douceur.
. Ce standard reggae, jadis seriné dans les cours d'école, a servi de bande originale au loufoque film , retra?ant l'épopée ubuesque des bobeurs jama?quains lors des d'hiver de Calgary () en 1988. C'est après écouté à vingt-sept reprises ce morceau pétri d'optimisme durant le trajet que je pose le pied sur le quai désert de la gare d'Aime - La Plagne. Ma venue dans la station savoyarde découlait d'une démente idée : [url=http://www.rathmell-arch.co.uk/hollister.html]hollister uk[/url] l'adrénaline de la glisse sur la seule piste [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] de bobsleigh de France. L'?ge aidant, [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] j'avais enfoui dans un coin de mon cortex mes terreurs enfantines des montagnes russes culminantes et autre Space Mountain vertigineux.
Ramené au sommet par un minibus, je passe désormais à l'étape numéro 2 de ma journée savoyarde. Quelque part rassuré par cette première descente ouatée. On me guide alors vers la speed luge, un sarcophage monoplace dans lequel je me couche complètement. Nerveux, je m'agrippe aussit?t aux poignées de l'engin. "Tu auras beau te , ?a ne changera rien si tu chutes", ricane un membre du personnel. "L'autre jour, on a d? héliporter une femme enceinte qui était bloquée dans un virage", renchérit Alain Bessard. Une fois la visière de mon casque baissée, je [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] sens le caisson projeté vers l'avant. Par rapport à la première descente, la vitesse du bolide est décuplée. Frissonnant à chaque frottement de l'habitacle contre la paroi, j'ai h?te de la speed luge se . L'arrivée en ligne droite est une libération.