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De tout temps dans l'histoire de l'humanité, les malades mentaux même criminels ont été tenus pour irresponsables de leurs actes : pour d'évidentes raisons humanistes et plus encore parce que la folie ne s'amende pas sous l'effet de [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] la punition. C'est à du XVIIIe siècle que s'est développée une capable de reconna?tre parmi les délinquants et les marginaux ceux qui doivent être tenus pour malades. En France, fut un initiateur de la clinique psychiatrique?: il libéra les malades de leurs cha?nes tout en travaillant à l'élaboration de savoir-faire à visée thérapeutique.
Que en réalité ? Nous devons nous sur la mission première de [url=http://www.fayatindia.com/giuseppe-zanotti.html]giuseppe zanotti[/url] l'expertise psychiatrique. Reste-t-elle de l'existence ou non d'une maladie [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan[/url] psychiatrique en se référant à la classification actuelle des maladies mentales telle que l'Organisation mondiale de la santé l'a établie (et non plus en avan?ant un diagnostic tout personnel...) ? Ainsi les jurés pourraient être informés des données de la science en particulier sur le cours évolutif spontané ou sous traitement de la maladie énoncée. Et ils pourraient leur décision informés de données médicales établies.
Dès le début du XIXe siècle, [url=http://www.jeremyparendt.com/jimmy-choo.php]jimmy choo chaussures[/url] Esquirol soulignait la nécessité d' l'h?pital psychiatrique en sorte de lui conférer un caractère thérapeutique. C'est un peu plus tard au cours du XXe siècle que furent mises au point les premières modalités thérapeutiques efficaces, prémices des thérapeutiques actuelles?: médicamenteuses et tout aussi essentielles, sociales et psychologiques. Ceci a permis qu'au cours des trente dernières années la moitié des lits d'h?pital psychiatrique soient fermés, les malades étant désormais en mesure de vivre dans leur milieu naturel gr?ce aux soins dispensés, mais souvent avec un niveau de handicap imposant un accompagnement long et attentif.
La récente jugée en décembre 2011 révèle un étrange sort réservé à un évident malade mental. En juillet 2008, Stéphane Moitoiret alors ?gé [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister france[/url] de 29 ans a participé au crime horrible d'un jeune gar?on de 11 ans en pleine rue dans un village de l'Ain. Deux rapports d'expertise psychiatrique l'ont considéré punissable (en concluant à une altération du discernement), deux l'ont considéré non punissable (en concluant à une abolition du discernement). Les jurés ont choisi la punition en condamnant Stéphane Moitoiret à 20 ans de prison pour le crime atroce dont il est accusé. On peut qu'ainsi les jurés ont voulu prévenir tout risque de nouvelle nuisance ou barbarie de la part [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler outlet[/url] de cet homme. Certes Stéphane Moitoiret va ainsi [url=http://www.shewyne.com/peutereyoutlet.html]peuterey outlet[/url] quelques années en prison.
Etonnant de dans le même rapport que le sujet serait curable "sous l'effet de la thérapeutique" (dès l'incarcération il fut nécessaire d' un traitement antipsychotique à Stéphane Moitoiret). Il est rassurant qu'un [url=http://www.fayatindia.com/giuseppe-zanotti.html]giuseppe zanotti pas cher[/url] expert ait refusé de un tel rapport et rédigé un rapport indépendant où il s'explique?: il faut schizophrénie ce qui est du domaine d'une pathologie mentale évidente, la schizophrénie. Un troisième collège d'experts a clairement décrit les signes cliniques fondant le diagnostic de schizophrénie et logiquement conclu à l'irresponsabilité.
Pourquoi des avis aussi divergents entre experts psychiatres?? [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour pas cher soldes[/url] Comment est-ce possible ? La qualité des expertises a été inégale. La juge en charge du dossier avait confié la première mission d'expertise à un collège de trois psychiatres. Deux d'entre eux ont remis un rapport que le troisième a refusé de : ce rapport conclut à "un cas typique de folie à deux" (l'acte aurait été conjointement accompli par S. Moitoiret et sa compagne) tout en affirmant que Stéphane Moitoiret est un sujet "prépsychotique" adhérant à un "vaste et complexe délire mystique". Etonnant langage de la part de psychiatres : un délire évoluant durant plus de six mois (ce qui était ici le cas) est réputé être un signe cardinal de trouble psychotique et il ne saurait être assimilé à un état prépsychotique.
Ceci étant cohérent avec les observations cliniques durant l'incarcération préalable au en Assises période durant laquelle dut être mis en place un traitement à base de médicaments antipsychotiques (Haldol puis Solian puis Zyprexa). La seule indication de tels traitements étant : troubles psychotiques, en particulier [url=http://www.shewyne.com/hoganoutlet.html]hogan sito ufficiale[/url] de type schizophrénique. Une quatrième expertise a rejoint les conclusions du premier collège expertal affirmant Stéphane Moitoiret accessible à une sanction pénale tout en retenant le diagnostic d'état délirant [url=http://www.move-grp.co.jp/p/postmail.cgi]hollister pas cher Reclus de [/url] chronique?! Dans les mêmes conclusions ces experts ont écrit que bien que délirant chronique?il ne relève pas d'une hospitalisation en milieu psychiatrique. Ils indiquent pourtant la nécessité d'"un traitement neuroleptique au long cours".
paru en décembre 2011 est critique à l'égard du plan lancé par le gouvernement en 2005. L'absence de structures alternatives à l'hospitalisation complète (lieux d'hébergement, structures d'accueil à caractère médicosocial) qui caractérise la situation fran?aise est [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] préoccupante si l'on veut bien considérer que les situations à risque de dangerosité des patients psychotiques sont?: la désocialisation, la de toxiques licites () ou illicites, l'arrêt des thérapeutiques.
Le même rapport souligne la situation désastreuse de la carcérale en matière de santé mentale?: "Cette population est un concentré de difficultés rencontrées en psychiatrie." En effet 20 % de la population carcérale fran?aise souffre de troubles psychotiques en particulier schizophréniques versus 1 % en population générale. Cette sur-représentation de malades mentaux graves dans les fran?aises devrait l'autorité judiciaire : l'expertise psychiatrique ne remplit plus sa mission première?d' vers les structures sanitaires les personnes souffrant de troubles psychiatriques.
On est cependant en droit de se quelques questions.
Le sort réservé aux malades mentaux ne peut être une simple privation [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich outlet[/url] de liberté ou quelque autre punition. Les thérapeutiques ayant fait la preuve de leur efficacité doivent être mises en ?uvre dans un environnement adéquat pour la protection de la société et pour éradiquer la maladie. Plus on soigne t?t un malade plus on se donne de chances de l'améliorer sinon le guérir?: que deviendra Stéphane Moitoiret après quelques années de prison??
Les jurés [url=http://hnnxyz.com/E_GuestBook.asp]giuseppe z[/url] ont mieux entendu les rapports au contenu approximatif et peut-être b?clés. Pour preuve le fait que deux rapports (le premier et le troisième...) affirment l'absence d'antécédent psychiatrique bien que Stéphane Moitoiret ait été hospitalisé au psychiatrique de Clermont d'Oise près de Paris en 1986?! On doit qu'à l'exception du premier rapport la notion de maladie mentale grave est dument mentionnée. De même [url=http://www.team-bo2.canasky92.fr/index.php?file=Forum&page=viewtopic&forum_id=1&thread_id=4524]woolrich sito ufficiale Not Expensive Auto Insurance - H[/url] que la nécessité de thérapeutiques antipsychotiques...