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CES PAYS "SE SONT R?VEILL?S TOUT NUS"
La création de ce fonds, doté de 750 milliards d'euros de garanties (réparties entre la Commission européenne, les Etats européens et le Fonds monétaire ), répondait au besoin de sécuriser la situation des pays "périphériques" [link widoczny dla zalogowanych] en difficulté, au [link widoczny dla zalogowanych] premier rang desquels la Grèce, l'Irlande, le et l'. La situation irlandaise s'inscrit dans ce contexte économique périlleux : même si ces pays ont connu un modèle de croissance différent, tous doivent gérer "des stratégies macroéconomiques devenues illusoires", selon de l'Observatoire fran?ais des conjonctures économiques (OFCE).
DES MESURES D'AUST?RIT? DRASTIQUES EN R?PONSE
"Mais ses [link widoczny dla zalogowanych] qualités sont aussi un problème, car [link widoczny dla zalogowanych] on voit mal comment les Irlandais pourraient créer de nouvelles marges de croissance sur ce front, avec de l'argent qu'ils n'ont [link widoczny dla zalogowanych] pas dédié au remboursement des dettes. Et sur le fond, le pays continue à peur aux marchés, notamment en raison du poids de leur modèle de croissance mal géré" conclut Francesco Saraceno.
LES PLANS DE RIGUEUR P?NALISENT LE D?VELOPPEMENT DE SECTEURS P?RENNES
Ce à quoi doivent s' d'autres mesures contraignantes pour l'économie nationale : l'Etat irlandais a par exemple annoncé dès septembre 2008 qu'il se porterait garant des dép?ts des banques, et annoncé plusieurs pour en aide [link widoczny dla zalogowanych] au secteur.
L'Espagne et l'Irlande ont connu "des évolutions similaires" dans les années 2000, selon de l'OFCE. Leurs publiques étaient "saines avant la crise", tandis que leur croissance reposait sur des secteurs privés portés sur la spéculation immobilière et banquaire. En Irlande, fin 2007, le montant des emprunts immobiliers équivalait ainsi à du produit national brut irlandais.
Ce constat s'impose également pour le Portugal et l'Espagne, dont les anciennes stratégies de croissance, les plans d'austérité et les situations budgétaires actuelles, ainsi que le manque d'appui aux secteurs qui pourraient créer une base économique solide, en [link widoczny dla zalogowanych] font de au fonds de soutien international. Et ce même si, comme ne cessent [link widoczny dla zalogowanych] de l' leurs dirigeants, Portugais et [link widoczny dla zalogowanych] Espagnols doivent face à des défis nationaux "très différents" de ceux de la Grèce et l'Irlande.
"L'Irlande, comme chaque pays, a bien s?r ses spécificités, continue Francesco Saraceno. Elle a déjà entrepris ses réformes structurelles, a un co?t du travail bien moindre qu'en Espagne ou en Grèce, et ne pourrait pas être plus attractive en raison de son taux de fiscalité très avantageux pour les ." Ce qui explique notamment pourquoi les investissements d'entreprises étrangères vers l'Irlande.
Car au delà de la crise de la dette, les politiques d'austérité arrivent "au plus mauvais moment" selon l'économiste, "puisqu'ils pénalisent durement le seul moteur de croissance efficace en ce moment, à la relance de la demande intérieure". L'austérité remet également en question les dépenses publiques et les efforts industriels nécessaires pour développer les secteurs nationaux sur lesquels peuvent se "une reprise économique efficace et un développement d'une compétitivité encore trop faible", selon Henri Sterdyniak : "Le textile pour le Portugal, les nouvelles en Irlande, l'agro-alimentaire pour l'Espagne et la Grèce."
DES MOD?LES DE CROISSANCE FRAGILES
En réaction, pour les excès des années fastes et éviter que les emprunts destinés à la relance [link widoczny dla zalogowanych] et à les secteurs en faillite ne co?tent trop chers, les gouvernements se sont un à un lancés dans de sévères louboutin pas cher Le djihad par limage politiques d'austérité. Les plans votés par les gouvernements prévoient d'euros d'économie en Espagne, d'économie sur trois ans pour la Grèce, et jusqu'à sur quatre ans en Irlande, selon des schémas bien traduits par mêlant gel des dépenses publiques, révisions fiscales et réformes structurelles.
Ceci n'a pas suffi pour les inquiétudes des marchés financiers : l'intervention du Fonds européen de sécurité financière est devenue un filet de sécurité "obligatoire" pour Francesco Saraceno de l'OFCE, surtout que, depuis, les marchés ont continué les taux d'emprunts, inquiétés par les capacités de remboursement de ces Etats. "On paye le prix , qui aurait d? éviter des mauvais choix macroéconomiques, aujourd'hui catastrophiques."
Ces secteurs ont été frappés de plein fouet par , provoquant la chute des économies les plus liées à la spéculation et aux emprunts toxiques ( sur le retournement du marché irlandais [link widoczny dla zalogowanych] et la fin du "tigre celtique"). La "bulle" immobilière qui a explosé en Espagne laissait de son c?té près de 325 milliards d'euros de dettes au secteur, début 2010.
Dans le passé, la Grèce a de son c?té sa gestion des comptes publiques, tout en se reposant sur des secteurs à la pérennité relative (immobilier, tourisme...) et par l'introduction [link widoczny dla zalogowanych] de l'euro, ayant dopé la croissance à près de 4 % par an entre 2000 et 2007 (selon Eurostat).
Le Portugal et la Grèce ont, pour leur part, fait les frais de plusieurs années de "comportement irresponsable" concernant le budget national, explique Francesco Saraceno. Le Portugal a selon lui "largement sur-dépensé sur fond d'une croissance faible afin de la intérieure" : le pays a été le premier qui, en 2001, a d? se à une de réduction du déficit exigée par l' (il était de 9.3 % en 2009, et devrait à 7,3 % en 2010). Ceci sans pour autant réussi à le secteur porteur du textile, durement concurrencé par les pays asiatiques au niveau mondial.
, c'est maintenant l' qui va de l' financière de la part de l' et du FMI : le premier ministre en a fait dimanche pour un montant évalué à environ 90 milliards d'euros. Cet argent, en plus de accordés par le et la , sera prélevé sur le Fonds [link widoczny dla zalogowanych] européen de stabilité financière (FESF), élaboré dans l'urgence au printemps dernier pour fin à la crise de la dette grecque et aux doutes sur la viabilité financière de la zone [link widoczny dla zalogowanych] euro.
Au moment de la , ces pays "se sont réveillés tout nus" résume Henri Sterdyniak : "ils ont connu la réussite, sans besoin de créer une économie efficacement fondée sur l'export. Sauf en Irlande : mais la situation, là-bas, est faussée par le taux très bas de l'imp?t sur les s, fixé à 12,5 %, qui a attiré le maximum de multinationales aux portes de l'Europe" aux premiers rangs desquelles .