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Dans les villages de la Mitidja, victimes de la terreur intégriste, des rescapés ont raconté que, parmi les tueurs du GIA, il [url=http://www.americatownmovie.com]air jordan pas cher[/url] y avait des femmes.
Correspondance particulière.
LES journalistes n'osaient pas y croire. Et pourtant, ces femmes existent bel et bien. Zohra Ould Hamra, arrêtée après le carnage du village de Bentalha, vient de témoigner [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] devant la presse. Elle a expliqué qu'elle désignait aux hommes de Mohamed Lazraoui, le chef du GIA, les familles à [url=http://www.jordanpascherofficiel.com]air jordan pas cher[/url] éliminer. Elle était aussi chargée de détrousser les cadavres des femmes pour prendre leurs bijoux. Elle l'a fait sans état d'?me.
Selon sa propre enquête, le quotidien "le Matin" estime à plusieurs dizaines le nombre de femmes ayant rejoint les bandes du GIA. Elles égorgent, elles posent des bombes, elles [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] servent d'agents de liaison et certaines d'entre elles dirigent des groupes de tueurs. [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] Jusqu'en 1995, elles étaient moins d'une dizaine. Cheikh Boualem, un chef du GIA de la région de Chlef, transfuge de l'AIS (Armée islamique du salut), prononce alors une "fatwa" (avis religieux, tenant lieu d'ordre venant de Dieu pour les intégristes) autorisant les hommes du GIA à enr"ler dans les rangs de l'organisation terroriste, leurs femmes, leurs séurs et d'en recruter d'autres parmi les militantes du FIS.
Employée d'abord dans la logistique du GIA, elles [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] deviennent rapidement des auxiliaires actives et prennent part aux carnages perpétrés par les groupes d'Antar Zouabri. A titre d'exemple, citons le cas de Z'hor B., quarante ans. Elle décide en 1993 d'aider son fils, Kamel, membre du GIA et ancien marchand de légumes à Ouled Allel (Mitidja). Son premier acte: l'assassinat d'un de ses fils, officier de l'armée algérienne. Elle le fait exécuter, le jour où ce jeune militaire, profitant d'une permission, est allé lui rendre visite. Le militaire tombe dans un véritable guet-apens. Le groupe de tueurs l'attendait à la maison familiale et était dirigé par son propre frère Kamel. L'officier est abattu [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] par plusieurs balles. Pour sa mère, comme pour son frère, le militaire était un "taghout" (à la fois impie et tyran). Il devait donc mourir, appliquant ainsi une vieille tradition remontant à l'aube de l'Islam, au VIIe siècle où des frères se trouvant dans des camps opposés ? les "croyants" d'un c"té, les "idol?tres" de l'autre ? se sont combattus. Un autre de ses fils, employé à la Société nationale de véhicules industriels (SNVI, ex-Berliet), est à son tour assassiné sur ses ordres dans son propre domicile. "Elle éprouve une sorte de jouissance quand elle voit couler le sang", témoigne, effrayée, une de ses anciennes voisines.
Contrainte de quitter Ouled Allel, au moment où l'armée algérienne parvient, au prix de durs accrochages à investir cette agglomération, surnommée par le GIA "Oum el Moudjahidin" (la mère des moudjahidin), elle va se réfugier chez sa séur à Sidi Moussa. Recherchée par la police, elle est de nouveau obligée de quitter cette ville pour la commune de Souhane, située entre Larbaa et Tablat, une région montagneuse servant de zone [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] de repli du GIA. Ouled Allel libérée des terroristes, l'armée se retire et Z'hor B. revient dans la localité. Une de ses séurs, Zoubida, au courant de ses méfaits, la dénonce aux services de sécurité. Zoubida [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] apprendra plus tard qu'elle devait être, à son tour, assassinée par Z'hor B.
Autres exemples: le jour de l'A?d, la fête de la fin du mois de ramadan, une femme est interceptée par les forces de sécurité au moment où elle allait déposer une bombe dans le cimetière de la ville. L'engin explosif était dissimulé dans un couffin rempli de baguettes de pain. Juste avant le début du mois de je?ne, une autre femme est arrêtée à Blida au moment où elle s'apprêtait à déposer une bombe artisanale dans un [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] hammam (bain maure) de la ville.
Trente-quatre femmes soup?onnées de participer aux actions terroristes ont été récemment arrêtées et entendues par le juge d'instruction du tribunal criminel de Blida. "Le Matin" explique que le recrutement de femmes a pris [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] de l'ampleur, à partir du moment où les groupes terroristes ont commencé à subir des pertes importantes. Sans doute, dit-on, s'agit-il donc ainsi de tenter de reconstituer des forces affaiblies. Un GIA, qui ne mène plus d'actions de type militaire, et à qui il ne reste que les massacres et les attentats à la [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] bombe, afin, pense-t-on à Alger, d'amener les Etats européens à contraindre les autorités algériennes à négocier avec les chefs du FIS.
HASSANE ZERROUKY
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