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Ses forces, difficiles à , se monteraient à plusieurs centaines d'hommes. [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour france paris[/url] Elles [url=http://ubislateforums.com/index.php?p=/discussion/98908/air-jordan-pas-cher-harlem-desir-premier-secretaire-en-solitaire]air jordan pas cher Harlem Désir premier secrétaire en solitaire[/url] ont pris de l'importance ces dernières semaines et ont joué un r?le clef dans la prise de Kidal. Elles ont aussi pris part à celle de Gao, de fa?on moins importante. L'autre grand chef touareg, le colonel Aladji Gamou, qui appartient au groupe des Imrad, rival des Ifogha, a préféré le MNLA dans la région de Gao avec 200 combattants, selon une source au sein du mouvement.
SC?NES DE PILLAGE
Au même moment, dans son quartier général du camp de Kati, à Bamako, le capitaine disait, le matin, que la junte acceptait le "retour à l'ordre constitutionnel". Une première victoire pour la Cédéao, l'organisme régional qui menacé le Mali de sanctions si les putschistes restaient au à Bamako. Mais à une journaliste de l', le président du Conseil national pour le redressement de la démocratie et de la restauration (CNRDRE) précise que l'organe dirigeant de la junte restera "aux affaires" jusqu'à l'organisation d'élections à une date non précisée.
Les rebelles vont-ils Mopti ? Déjà, des villes secondaires [url=http://www.fayatindia.com/giuseppe-zanotti.html]giuseppe zanotti[/url] s'ouvrent devant eux. Mais, remarque Yvan Guichaoua, ma?tre de conférences à l'université East Anglia, "si les combattants du MNLA poursuivent la guerre au-delà du territoire qu'ils définissent comme l'Azawad, ils risquent d' la légitimité de leur combat puisqu'ils ont pris les armes au sujet de revendications sur ce territoire, et pas sur l'ensemble du Mali". Le MNLA se défend de une guerre de conquête et parle du reste du Mali comme d'un pays voisin, dont la domination viendrait de fin.
Les deux groupes armés, à ce stade, ont pour objectif commun de leur avantage sur le terrain. Cela ne fait que entre parenthèses leurs différends. Sur le front ouest, Ansar Dine n'a pas été impliqué dans l'assaut sur Tombouctou, mené par les forces du MNLA commandées par le colonel Mohammed Ag Najim.
Ses hommes vont-ils plus loin vers le sud ? Dans les villes prises par la rébellion au cours des dernières quarante-huit heures, les rebelles ont laissé les éléments de l'ée malienne [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister[/url] pour éviter l'affrontement. Les combattants rebelles ont "ouvert des couloirs pour à ceux qui le voulaient de vers le Sud", explique Ahma Ag Sid Ahmed, l'un des responsables politiques du MNLA en exil. [url=http://www.shewyne.com/moncleroutlet.html]moncler outlet[/url] La troupe malienne, à ce stade, s'est massée [url=http://www.shewyne.com/hoganoutlet.html]hogan outlet[/url] vers Mopti, et envisage de se à Bamako.
Exemple révélateur des dynamiques à l'oeuvre dans le nord du Mali, le colonel Gamou, l'un des meilleurs combattants de la région, était resté sous uniforme de l'armée malienne en raison de ses différends avec Iyad ag Ghali, qui remontent aux rébellions des années 1990. A la chute de Kidal qu'il défendait sous l'uniforme malien, contraint d' l'armée, le colonel a rejoint le MNLA, mais pas Ansar Dine.
Il suffit de déplier une carte du et le verdict donne le vertige. En un , la déferlante rebelle a avalé le nord du pays et contr?le désormais la moitié du territoire, gr?ce à une poussée [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] bien organisée de deux jours marqués par l'effondrement de l'.
Mais ces orientations ne sont pas celles d'une autre composante de la rébellion, le mouvement Ansar Dine, dont le chef, Iyad ag Ghali, est à la fois un dirigeant historique des premières rébellions touareg des années 1990, mais aussi un homme qui a oeuvré comme intermédiaire dans les affaires de prises d'otages [url=http://microalert.net/viewthread.php?tid=33168&extra=]air jordan pas cher Raffarin estime tout à fait possible une victoire de la d[/url] avec certaines katiba d' au Maghreb islamique (), tout particulièrement celle d' et, désormais, le chef d'un groupe dominant dans la zone de l'Adrar des Ifogha.
La prise de Tombouctou s'est faite de manière fulgurante, après la désertion des troupes du camp de Nyafunké voisin, refluant vers "la ville aux 333 [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] saints" où l'ordre d'évacuer a été pris dans les heures suivantes, laissant aux seules "milices arabes" (groupe des tarabiche) le soin [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] de le coup de feu face au MNLA. En quelques heures, le drapeau de l'Azawad flottait sur Tombouctou.
OBJECTIF COMMUN
Les pillards, selon une source locale, ont volé les ambulances de l'h?pital, où personne n'osait se dans l'atmosphère apocalyptique. Qui sont les acteurs du sac de Tombouctou ? Les témoins, à distance, sont encore trop terrorisés pour être précis. Voyous, membres des milices locales, rebelles ou voisins pris par la fièvre du pillage ? Le colonel Mohammed Ag Najim, chef d'état-major du MNLA, installé à l'aéroport, a du travail pour la situation.

Dans les villes prises d'assaut, le chaos menace. Joint au téléphone pendant les premières heures de la chute de Tombouctou, un habitant tétanisé décrivait les de pillage du camp militaire voisin, où des civils se sont emparés d'armes et d'uniformes dans le plus grand désordre. "Vous entendez les tirs ?, demandait-il au téléphone, tandis qu'un enfant hurlait à ses c?tés, c'est la banque d'à c?té, la BMS, ils sont en train de la aussi." Un de ses amis, blessé quelques heures plus t?t par une balle dans le ventre, est mort, faute de soins. "On vient de l'enterrer", ajoute cet habitant, bouleversé.
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Les forces du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et leurs alliés du mouvement islamiste ont successivement planté leur drapeau à Kidal, Gao puis Tombouctou, contr?lant, pour la première fois dans l'histoire des rébellions touareg, cette immense région qu'ils désignent sous le nom d'Azawad.
Alors que l'armée s'effondre et que le péril du nord risque de [url=http://www.slgsw.gov.cn/zjt/E_GuestBook.asp]jimmy choo[/url] s'étendre au sud, la médiation régionale de la Cédéao a, plus que jamais, besoin d'appuis pour l'ordre au Mali.
A l'est, une autre composante semble s'être jointe aux combats : des forces des katiba d'AQMI, dont celles du Mujoa, une branche créée pour des combattants maliens, mauritaniens et nigérians. [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister france[/url] Si le MNLA [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich outlet[/url] s'arrête grosso modo aux frontières du nord, il n'en est pas de même des membres d'AQMI. "C'est la composante négligée jusqu'ici", assure une source bien informée à Paris. "Le vide qu'a créé l'absence de depuis le putsch a favorisé les rebelles. Mais on ne peut qu'AQMI et le Mujoa veuillent leur avantage jusqu'à [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler outlet[/url] Bamako."